Mâ Ananda Moyî, née en Inde en 1896 et morte en 1982, est considérée comme une des plus grandes Saintes du XXe siècle. Son rayonnement fut mondial.
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« Qu’y a t’il en ce monde ? Absolument rien de durable ; c’est vers l’Eternel que nos aspirations doivent tendre. Priez pour que soit le travail accompli par votre intermédiaire car vous êtes Son instrument. Souvenez-vous de Lui dans toutes vos actions. Plus pure sera votre pensée, plus belle sera votre œuvre. »
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« La souffrance est inévitable tant que l'on n'a pas trouvé sa vraie demeure. Le sens de la séparation est à la racine même de la souffrance car il repose sur une erreur, sur la notion de la dualité. C'est pourquoi le monde est appelé du-niya (reposant sur la dualité). »
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« Dissolvez par la dévotion la notion de séparation, ou bien brûlez-la au feu de la connaissance. Qu'est-ce qui sera dissous ou brûlé ? Seules les choses qui par nature peuvent être dissoutes ou brûlées, c'est-à-dire l'idée qu'il existe autre chose que votre Soi. Qu'arrivera-t-il alors ? Vous parviendrez à la connaissance de votre Soi. »
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« Tout ce qui existe partout dans le monde, arbres, plantes, insectes, reptiles ou tout autre être vivant – leur naissance est en fait votre naissance, et leur mort votre mort. Au niveau où tout est contenu en vous et où vous êtes présent en toute chose, il n’y a que l’Unique et seulement Lui. »
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« Quand on vit dans le domaine de l'oubli, on oublie. Aussi longtemps que vous vous identifiez avec votre corps votre nature vient vous pousser à réclamer : Donne-moi, donne-moi. Vous dîtes « donne-moi » parce qu'il vous manque quelque chose. Là où existe un besoin, il y a forcément erreur et ignorance ; et là où se trouvent erreur et ignorance, il y aura très certainement oubli. Lorsque, au milieu de tout cela, vous pratiquez votre sâdhanâ pour réaliser votre Soi, ou plutôt lorsque, par la grâce de Dieu, la sâdhanâ s'opère - car seule la grâce de Dieu peut vous permettre de vous engager dans une sâdhanâ - alors, après avoir franchi les étapes successives de l'ignorance, vous découvrirez : « Je suis en fait tout ». C'est en vertu de ce « Je suis » qu'existent arbres et plantes et tout ce qui est, en dépit de toute la diversité. Chaque forme particulière est en fait ce « Je ». »
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« Dieu est la source du Bien. Le moyen qu'Il choisit pour attirer chacun à Lui échappe à l'entendement. Tout ce qu'Il fait, Lui qui est tout Amour, est pour le mieux. Jamais, au grand jamais, bonheur ou paix n'existeront en dehors de la contemplation de Dieu. Toutes nos frustrations dans la vie ont également des répercussions infinies. »
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« Quant à l'être qui accepte de rester attaché et empêtré dans ce domaine, il ne récoltera naturellement pour tout fruit, qu'agitation, lassitude et stérilité. Ne laissez donc pas vos pensées s'appesantir sur tout ce qui est de ce monde ; que votre esprit s'élève au contraire vers l'idéal le plus haut, vers votre but sublime qui échappe de loin à toute compréhension humaine. Qui peut dire dans quel événement ou dans quel coup du sort Son appel retentira ? Ne vous laissez pas abattre. Vous êtes vrai, pur, illuminé, libre, éternel. Pour avancer dans cette direction, vous devez ramassez vos propres forces et continuer sous l'impulsion que vous donne votre nouvelle attitude envers la vie. »
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« Il est exact que Dieu demeure aussi en vous en tant que compréhension et discrimination. Vous devez donc en profiter dans votre pèlerinage vers la révélation de la Vérité. Le temps vole. Le Père Suprême, la Mère, l'Ami, le Bien-aimé, le Seigneur, tous sont Lui en une seule personne. Pour toute contemplation, il faut se prosterner à Ses pieds. »
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« Lui seul sait à qui Il se révèle et sous quelle forme. L’homme ne peut pas comprendre comment et par quelle voie Dieu attire à Lui avec une force énorme chaque individu en particulier. Le chemin diffère pour chaque pèlerin. Très souvent Il détruit le malheur par le malheur et annihile le chagrin par le chagrin. Avancer dans cet esprit signifie pour chacun suivre sa propre route, c’est-à-dire le chemin qui conduit à la réalisation du Soi, au Suprême, au But ultime. »
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« Dieu imprègne toute chose ; dans chaque forme, dans chaque secte, chaque religion, il n’y a que Lui. Vous avez beaucoup de chance si vous désirez ardemment aimer Dieu ; c’est par Sa grâce. L’amour de l’homme ne devrait se tourner que vers Dieu ; alors seulement viendront Paix et Béatitude. Cherchez toujours refuge à Ses pieds. Seul l’homme possède le privilège de réaliser Dieu. Le chemin de la Vérité Lui est ouvert. »
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« Les sages et les Ecritures ne cessent de le répéter : Celui qui est possédé par l'idée de Dieu ne pourra faire autrement que Le trouver. Il ne faut pas relâcher ses efforts tant que l'on n'est pas parvenu au but. N'est-ce pas Dieu, la Vérité qui se trouve en vous ? N'abandonnez pas la méditation, la contemplation de votre Soi. Il est vous-même et vous pourrez Le trouver. C'est cela la Béatitude, la Béatitude totale. Où sont alors tristesse et découragement ? Lui seul est. »
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« Respirer sans penser à Dieu, c’est du gaspillage. Seul l’être humain a été doté du pouvoir de chercher et de trouver Dieu. Posez-vous la question : « Qu’est-ce que je fais de mon temps ? » On oublie si facilement que pas une heure écoulée ne reviendra jamais. Les jours s’envolent sans que vous vous en aperceviez. Un beau jour, vous constatez que vous êtes trop âgé et trop faible pour fournir un effort soutenu. La quête de Dieu ne doit pas être remise à vos vieux jours lorsque vous n’aurez plus rien d’autre à faire. C’est la tâche de toute votre vie et elle exige le maximum de ce que vous pouvez donner. Celui qui n’a pas encore commencé doit se mettre à l’œuvre dès aujourd’hui, dès maintenant, immédiatement. »
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« L'Un et Son nom sont identiques. Car c'est Lui qui apparaît Lui-même en tant que Nom. Lorsque le Verbe prend vie, il agit comme la graine qui donne naissance à l'arbre. Celui qui répète constamment le Nom particulier qui le touche le plus parviendra à comprendre que tout nom est un de Ses noms, toute forme une de Ses formes. Après quoi la notion qu'II est sans nom ni forme apparaîtra peu à peu. »
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« Seul l'amour de Dieu est désirable pour l'homme. Celui qui vous a mis au monde, qui est votre Père, Mère, Ami, Bien-aimé et Seigneur, qui vous a tout donné, qui vous a nourri de l'ambroisie jaillie de Son être, quel que soit le nom que vous Lui donniez, ce nom doit rester constamment présent à votre esprit. Le seul moyen de se libérer des anxiétés et des soucis du monde, c'est de chercher refuge dans la contemplation de Dieu. Engagez-vous dans n'importe quelle pratique qui vous aide à garder votre esprit centré sur Lui. Lui qui se manifeste dans la création, la protection et la dissolution. Se plaindre de son sort ne fait que troubler l'esprit et affaiblir le corps, ne l'oubliez pas. Seul Celui dont la Loi régit toutes choses mérite que l'on pense à Lui. »
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« Votre foi doit être celle d'un enfant. Une pratique constante en renforcera la source. Lorsqu'une foi pure prend racine dans votre esprit, une prière sincère sort de votre âme. Par la dévotion, l'esprit vrai de la prière s'éveille dans l'âme et alors la Grâce Divine se manifeste dans les résultats désirés. »
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« L'Etre suprême est Joie incarnée et c'est pourquoi toutes les créatures aspirent à la joie. Cherchez toujours à vivre dans la joie, à exprimer la joie dans vos pensées et dans vos actes ; sentez Sa présence joyeuse dans tout ce que vous voyez ou entendez, cela vous apportera un réel bonheur. La tristesse est fatale à l'homme ; bannissez-la de toutes vos pensées. »
« Amour est un des noms de Dieu. Il réside Lui-même en toute chose, à tout moment, partout. C’est seulement lorsque l’homme – fidèle à sa vocation – aspire à l’Unique avec une intensité ininterrompue que Sa présence se manifeste. »
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« Lorsque vous vous sentez malade, pour guérir vous acceptez volontiers la prescription de médicaments et d'une diète. Le médicament, le voilà : la répétition du Nom de Dieu. La diète : un peu de contrôle de soi. Associez les deux remèdes un jour par semaine, ou une fois tous les quinze jours ou une fois par mois. Le plus souvent sera le mieux ! Le jour choisi, veillez à cela : .
§ Vérité en parole, vérité en action.
§ Simplicité pour vous nourrir, vous vêtir.
§ Gardez l'esprit serein, privilégiez l'Eternel au temporel.
§ Révérez les formes qu'Il a prises, ses messages, ses glorieuses manifestations.
§ Soyez conscient que les événements contraires contribuent à vous construire.
§ Comprenez que vos parents, enfants, voisins, collègues, maîtres sont autant d'occasions de Le servir.
§ Soyez convaincu que le Vrai est votre demeure et que vous mûrissez dans le sein de Dieu.
§ De jour en jour, offrez-vous toujours plus, pour vous porter à Sa rencontre.
§ Souvenez-vous que les joies et les peines de ce monde sont les ombres mobiles que vous-mêmes projetez.
§ Jouer avec l'énergie divine apporte joie et paix de façon inaltérable.
§ Jouez de tout votre cœur à la corde avec Lui et que votre corde soit longue !
§ Réjouissez-vous de la splendeur de Ses formes, de Ses attributs, réjouissez-vous de Ses grâces, de ce qu'en ont apporté les Ecritures et les saints de tous les pays.
§ Si vous avez l'impression de ne plus progresser, ne vous en prenez qu'à vous-même. Fortifiez votre volonté, concentrez vos forces et sollicitez ce qu'il y a dans votre personne de plus pur et de plus fin. Pensez « Je dois l'invoquer », « Je vais Lui rendre hommage », « Je veux apprendre à L'aimer ». Ce « Je » pointé sur Dieu vaut mieux que votre « Je » centré sur vous.
§ Rappelez-vous tout au long de ce jour que la répétition de Son Nom a assez de pouvoir pour balayer toutes vos erreurs ; celles de cette vie, celles de vos vies passées. »
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« L’Un qui a créé ce monde est tout autour de vous. Appuyez-vous sur Lui dans tous les domaines. »
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