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L' Enseignement Du Yoga Suprême

  • : L'Union Divine - La Fine Fleur Du Yoga
  • : Le Yoga est l'expérience directe de la Réalité. C'est la réalisation du Soi dans sa plénitude, l'Etat Divin. Dans ce blog vous trouverez l'essentiel de ce que vous devez savoir sur ce sujet : l'historique, la philosophie, la métaphysique, l'être humain, l'aspirant au Yoga, les différentes formes du Yoga, la Libération Spirituelle, l'Union Divine, les plus grands Maîtres spirituels et les principaux textes anciens. Un lexique, une bibliographie et quelques vidéos compléteront cet enseignement du Yoga Suprême.
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Le Chemin De L' Auteur

  • La fine fleur du yoga
  • Adoration - Connaissance - Méditation - Œuvres - Bhakti - Jnâna - Râja - Karma - Hatha - Yoga - Ayurvéda - Spiritualité - Gnose - Christianisme - Soufisme - Taoisme - Unité - Amour - Partage
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Les Chemins De L' Inde

undefinedCarte de l'Inde ancienne

bhimbetka-inde.jpgBhimbetka

harappa.jpgHarappa

 Mohenjo-Dora

lingam-harappa.jpgLinga Harappa

harappa-yogin.jpgYogin Harappa

undefinedPashupati

tr-thankara-jain.jpgJain Trithankara

jain-trithankara.jpgTrithankara

premiers-aryens.jpgAryen Perse

Rig-Veda.jpgRig-veda

Indra.jpgIndra

Agni.jpgAgni

undefinedSanskrit

sadashiva.jpgSadashiva

trimurti.jpgTrimurti

brahma-copie-1.jpgBrahma

vishnou.jpgVishnou

shiva-copie-1.jpgShiva

sc-nes-de-vie-de-Bouddha.jpgScènes de la vie de Bouddha

undefinedBouddha

undefinedBouddha
style gréco-indien

mahavira-copie-2.jpgMahavira

le-sermon-de-mahavira.jpgLe sermon de Mahavira

ajanta.jpgAjanta

elephanta.jpgElephanta

empire-Maurya.jpgEmpire Maurya

nataraja.jpgNataraja

undefinedShankaracharya

undefinedAbhinavagupta

natha-yoga.jpgNatha-yoga

hatha-yoga-1.jpgHatha-yoga

rama.jpgRama

krishna-3.jpgKrisnha

krishna-et-les-gopis.jpgKrishna et les gopis

sultan-de-delhi.jpgSultan de Delhi

undefinedAkbar

soufi-1.jpgSaints Soufis

caitanya.jpgCaitanya

vallabha.jpgVallabha

Mirabai.jpgMirabaï

guru-nanak.jpgGuru Nanak

kabir.jpgKabir

sri-ramakrishna.jpgShri Ramakrishna

sri-aurobindo.jpgShri Aurobindo

ramana-maharshi.jpgRamana Maharshi

swami_ramdas.jpgSwami Ranmdas

ma_ananda_moyi.jpgMa Ananda Moyi


 

Les Chemins De L' Union

Les Chemins Des Annuaires

         145  

http://annuaireduyoga.com

lui

Merci de votre visite et à bientôt 

Om Shanti

   
 
http://www.yoganet.fr

    5 posture du lotus 

http://annuaire.pro/yoga/    

 

23 juillet 2019 2 23 /07 /juillet /2019 17:31
les trois corps de l'être humain

les trois corps de l'être humain

"C'est une éternelle portion de Moi (le Seigneur) qui devient le jiva (le moi empirique) dans le monde des créatures vivantes et qui cultive les pouvoirs subjectifs de Prakriti, le mental et les cinq sens." (Bhagavad-Gîtâ)

.                                                                

EN LUI : L’être humain contient en Lui-même tous les degrés de la manifestation cosmique. En Lui se retrouvent les différents tattvas énumérés dans le chapitre précédent.

. 

LE CORPS CAUSAL :  Le corps causal (kârana sharîra) correspond aux Tattvas Purs.  Nous n’en avons qu’une expérience voilée dans le sommeil profond. C’est un état informel et indifférencié, où se résorbent toutes les caractéristiques et potentialités de l’individu. De Lui proviennent les deux autres corps. Seul le yogin peut en goûter sa saveur, faite de Paix et de Béatitude, dans le parfait recueillement du Samâdhi.  

. 

LE CORPS SUBTIL : Le corps subtil (sûksma sharîra) se compose :

 

- De l’intellect supérieur (Buddhi ou Mahat) ;

- De l’ego (ahamkâra) ;

- Du mental (manas ou citta) ;

- Des cinq facultés sensorielles de perception (jnânendriya) ;

- Des cinq énergies vitales majeures (prâna ou vâyu) ;

- Des cinq pouvoirs d’action (karmendriya).

 

LE CORPS PHYSIQUE : Le corps physique (sthûla sharîra) se compose des cinq principes élémentaires de la matière (mahâbhûta) qui se combinent pour former :

 

- Les cinq organes de sensation : oreille, peau, œil, langue, nez ;

- Les cinq organes d’action : bouche, sexe, anus, mains, pieds ;                   

- Les sept ingrédients organiques : le sang, la chair, la graisse, le sperme ou l’ovule, l’os, la moelle, les poils ;

- Les trois humeurs : le vent (vata), la bile (pitta), le phlegme (kapha).

.   

Le corps physique reste en vie aussi longtemps que l’énergie vitale (prâna) y demeure. A la mort, il se décompose et retourne à la condition générale des principes fondamentaux de la matière.

 

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23 juillet 2019 2 23 /07 /juillet /2019 17:30

Les cinq éléments (la terre, l’eau, l’air, le feu, l’éther) se retrouvent en proportions variées dans tous les organismes. De leurs combinaisons naîtra chez l’être humain trois humeurs que les Indiens nomment doshas :

- Vata (le vent) est composé d’air et d’éther ;
- Pitta
(la bile) est composé de feu et d’eau ;
- Kapha (le phlegme) est composé d’eau et de terre.


Ces trois humeurs, bien qu’en circulation constante dans tout le corps humain, vont régir un certain nombre de fonctions spécifiques. 


- Vata est lié à la respiration, à la circulation et au mouvement ; son siège est dans le colon.

- Pitta est lié à la digestion, au teint et au métabolisme ; son siège est dans l’intestin grêle. 

- Kapha est lié aux liquides, aux graisses et à la structure ; son siège est dans la poitrine.

 

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23 juillet 2019 2 23 /07 /juillet /2019 17:29

"Le mental fonctionne par le Prâna. C’est du Prâna que tout procède."(Chandogya Upanishad)

DEFINITION : Le Prâna, désigne à la fois le souffle vital en chaque être humain, mais aussi le souffle de l'univers. Il est force de Vie, acte créateur et moteur invisible de tout ce qui est. A ce niveau, le Prâna ne peut être dissocié de la Conscience. Il est la Conscience en mouvement, la première de toutes les inspirations et la dernière de toutes les expirations. Pour mieux comprendre encore la signification de ce terme, nous pouvons décomposer le mot Prâna en ses deux racines.  Pra signifie : « existant en soi, antérieurement » et ana signifie : « atome ». Aussi le Prâna peut être défini comme : "ce qui existe en soi avant la formation des atomes". C' est la première manifestation  non encore visible de la matière, ou la  somme totale de toutes les énergies non différenciées. C'est un sujet d'étude pour les yogins (comme expérience directe), mais aussi pour la physique quantique (d'un point de vue scientifique). Mais notons bien que cette notion de souffle vital , ou de champ d'énergie, n'est pas seulement l'apanage de la spiritualité indienne ou des scientifiques modernes. Les Chinois la connaissent sous le nom de Chi, les Japonais sous le nom de Ki, les Juifs sous le nom de Ruach et les anciens Grecs sous le nom de Pneuma.

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KAUSHITAKI UPANISHAD
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"...Et Indra poursuivit : «Je suis Prâna, le Souffle de Vie et la Conscience présente au coeur de tous les êtres. Glorifie-moi, car je suis  la Vie et je suis l'Immortalité. La Vie est Souffle, le Souffle est Vie. Tant que le Souffle habite le corps celui-ci demeure en Vie. Le nectar de la Vie est issu de Prâna et l'Intelligence provient de la Conscience. Heureux qui me glorifie comme le Souffle de Vie, car en cette existence il goûte la plénitude et durant la suivante jouit de l'éternité, de l'immortalité."

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 "Il nous est enseigné,  dit Pratardana, que chacun de nos sens possède son propre prâna et que ces divers souffles jaillissent de l'unique Prâna. S' il n'en était pas ainsi, comment les yeux pourraient-ils voir, les oreilles entendre et la voix parler ? Tous les prânas des sens s'unissent en Prâna. Aussi est-ce la Vie même qui parle par la voix, voit par les yeux, entend par les oreilles, pense par l'esprit et respire par le souffle."

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"En effet dit Indra,  il en est bien ainsi. Il existe cependant une puissance supérieure à celle des cinq prânas. L'homme peut vivre sans parler. Certains, en effet, ne sont-ils pas muets ? L'homme peut vivre sans voir. Certains, en effet, ne sont-ils pas aveugles ? L'homme peut vivre sans entendre. Certains, en effet, ne sont-ils pas sourds ? L'homme peut vivre sans penser. Certains , en effet, ne sont-ils pas simples d'esprit ? L'homme peut vivre privé de ses membres. Certains, en effet, ne sont-ils pas infirmes ? Mais l'homme ne peut vivre sans respirer. C'est le Prâna qui, seul, sous la forme du Soi conscient, insuffle la Vie à ce corps. Aussi est-ce à Prâna qu'il nous faut adresser nos hymnes de louange. Prâna est l'Essence du Souffle de Vie. Et qu'est-ce que le Souffle de Vie ? C'est la Pure Conscience. Et qu'est-ce que la Conscience Pure ? C'est le Souffle de Vie." 

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23 juillet 2019 2 23 /07 /juillet /2019 17:28

Chez l'être humain, le Prâna se divise en dix souffles (vâyu) qui régissent toutes les fonctions vitales. Ces dix souffles circulent à travers les nâdis (réseau interne d'énergie) et se concentrent en des points foyers appelés chakras. Cinq de ces souffles sont principaux. A savoir :

 

- Prâna ou « le souffle qui avance » : régit la respiration et se situe dans le chakra du coeur (anâhata chakra).
- Apâna ou « le souffle qui descend » : régit le rejet et se situe dans le chakra de la base (mulâdhâra chakra).
- Samâna ou « le souffle qui assimile » : régit la digestion et se situe dans le chakra du nombril (manipura chakra).
- Vyâna ou « le souffle qui se répand » : régit la circulation et se situe dans le chakra du sexe (svadhisthâna chakra).
- Udâna ou « le  souffle qui monte» : régit la toux  et la déglutition et se situe dans le chakra de la gorge (vishuddha chakra). 

  

Les cinq souffles mineurs sont :

 

- Nâga : régit l’éructation ; 
- Kûma : régit le clignement des yeux ;

- Krikara : régit l’éternuement ; 
- Devadatta : régit le bâillement ; 
- Dhananjaya : régit la transformation des aliments.

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23 juillet 2019 2 23 /07 /juillet /2019 17:27

"Dans ce corps se trouve le Mont Méru entouré par sept îles. Là sont sept fleuves, des mers, des montagnes, des champs et des propriétaires des champs.  Il y a des Rishis et des Munis, toutes les étoiles et les planètes, les lieux sacrés et les lieux saints, ainsi que leurs divinités. Ici se meuvent le soleil et la lune qui produisent création et destruction. Il y a l’espace cosmique, l’air, le feu, l’eau et la terre. L’ensemble des éléments qui se trouvent dans les trois mondes sont également dans le corps. Entourant le Mont Méru, ils accomplissent leurs fonctions. Celui qui connaît tout cela est sûrement un vrai yogin." (Shiva Samhitâ)

 .         

 LES NADIS :

 .

Les nâdis sont les canaux internes d’énergie par où circule le souffle vital (prâna) dans le corps subtil. Leur nombre est symbolique (72 000 ou 350 000) et indique davantage la profusion que l’exactitude. Quatorze de ces nâdis sont plus importantes et trois se distinguent nettement, comme étant les principaux conduits prâniques du corps humain. C’est sur eux que le hatha-yogin fixe son attention, lorsqu’il vise le réveil et la remontée de kundalini shakti.

 

- Sushumnâ est la nâdi principale et se situe à l’intérieur de l’axe cérébro-spinal. Elle part du centre d’énergie le plus bas (mûlâdhâra-chakra) et remonte jusqu’au centre situé entre les deux sourcils (ajnâ-chakra).

- Idâ est la nâdi lunaire et se situe à gauche de sushumnâ.

- Pingalâ  est la nâdi solaire et se situe à droite de sushumnâ.

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Idâ et Pingalâ  partent aussi de mûlâdhâra-chakra et se rejoignent en ajnâ-chakra, en décrivant comme une sorte de serpentin le long de sushumnâ.
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"Dans la région extérieure au Méru (la colonne vertébrale) sont les deux courants de la Lune et du Soleil, situés respectivement à gauche et à droite. Au milieu est la nâdi Sushumnâ, formée des trois gunas, de nature lunaire, solaire et ignée. Le corps formé d’une succession de nodosités comme l’inflorescence épanouie de Dhûstûra, elle s’étend du centre du bulbe jusqu’à la tête. En son milieu est la nâdi nommée Vajrâ, qui s’étend, flamboyante, du sexe à la tête." (Sat-Chakra-Nirûpana)

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23 juillet 2019 2 23 /07 /juillet /2019 17:26

LES SIX PRINCIPAUX CHAKRAS : Les chakras (littéralement : roues) sont des centres d’énergie interne qui se situent le long de l’axe cérébro-spinal. Ils ont un rôle complexe ; autant sur le plan, énergétique, émotionnel, que mental. On en compte six principaux :

- Mûlâdhâra-chakra (le centre « support de la base ») se situe derrière les organes génitaux et au-dessus de l’anus. C’est le chakra racine de la nâdi sushumnâ, où repose comme endormie  kundalini shakti. Ce chakra est en relation avec l’élément terre, symbolisé par le carré. Sa couleur est le jaune, son mantra est LAM.

- Svâdhishthâna-chakra (le centre « fondement de soi-même ») se situe à la hauteur des organes sexuels. Ce chakra est en relation avec l’élément eau, symbolisé par le croissant de lune. Sa couleur est le blanc, son mantra est VAM.

- Manipûra-chakra (le centre « éclatant comme un joyau ») se situe au niveau du nombril. Ce chakra est en relation avec l’élément feu, symbolisé par le triangle. Sa couleur est le rouge, son mantra est RAM.
- Anâhata-chakra (le centre « du son spontané ») se situe à la hauteur du cœur. Ce chakra est en relation avec l’élément air, symbolisé par l’hexagone. Sa couleur est le gris, son mantra est YAM.

- Vishuddha-chakra (le centre « de grande pureté ») se situe au niveau de la gorge. Ce chakra est en relation avec l’élément éther, symbolisé par le cercle. Sa couleur est le blanc doré, son mantra est HAM.

- Ajnâ-chakra (le centre « du commandement ») se situe entre les deux sourcils. Son nom signifie «autorité» et indique qu’il préside à l’agencement du mental (manas), du sens de l’individuation (ahamkâra) et de l’intellect (buddhi). Sa couleur est le blanc lunaire, son mantra est AUM.
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AU-DELA DES CHAKRAS : Au desuus du sommet de la tête, se situe Sahasrâra (le lotus aux milles pétales), le siège de la Pure Conscience Divine. 

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"En haut du corps, au-dessus de la tête, se tient le lotus aux mille pétales, brillant comme la lumière du ciel : c’est Lui qui donne la Libération. Son nom secret est Kaïlâsa, le mont où réside Shiva : qui connaît cet endroit secret est délivré du samsâra." (Shiva-Samhitâ)

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"Répandant continûment son essence en un flot de nectar, le Seigneur instruit celui qui dans une intention pure s’applique de toutes ses forces, dans la connaissance de son propre Soi (svâtma-jnâna). Là demeure en tant que Souverain universel (Sarvesa), se révélant comme une submersion par les vagues, en déferlements continus, de tous les bonheurs réunis, celui qui est connu sous le nom de Suprême Hamsa. Les shivaïstes l’appellent "demeure de Shiva", les vishnouïstes le dénomment généralement "Lieu du Purusha Suprême". D’autres encore le désignent comme "le séjour de Hari-Hara". Il est "le séjour de Devi" pour ceux qui sont épris du double lotus des pieds de Devi. Et d’autres grands sages l’appellent "demeure toute pure de Prakriti et de Purusha". (Sat-Chakra-Nirûpana, Sritattvacintâmani de Pûrnânanda)

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23 juillet 2019 2 23 /07 /juillet /2019 17:25

Les facultés intellectuelles font parties du corps subtil et correspondent aux tattvas impurs. Le Tantra, le Sâmkhya et le Védanta en donnent une description à peu près similaire.

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BUDDHI : L’INTELLECT SUPERIEUR : Buddhi est le principe qui, sans être lié lui-même à une forme particulière d’existence, individualise toute forme. En tant que tattva intermédiaire, Buddhi participe à la fois de la nature supra individuelle de Purusha (le Soi, la Conscience) et de la nature limitée et conditionnée de Prakriti.  Sous ce second rapport Buddhi qui est aussi appelée Mahat (le Grand Principe), est conçue comme ternaire et est identifiée à la Trimûrti Divine (Brahmâ, Vishnou, Shiva).

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AHAMKARA : L’EGO : Ahamkâra est le principe qui rend toute expérience subjective. Ahamkâra concrétise pour ainsi dire, la détermination initiale de Buddhi et conditionne  l’être pensant, en tant qu’individu limité (jîva). Sous son pouvoir, le sens du « moi » et du « mien » est formulé et le monde est expérimenté en terme de différence.

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MANAS : LE MENTAL : Le manas est le principe fondamental des cinq sens qui permet la connaissance perceptive des représentations extérieures et des impressions subjectives de la nature. Associé à Ahamkâra (l’ego), le manas délimite son champ d’expérience, en fonction de son propre intérêt.

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"Les modifications du mental sont au nombre de cinq, douloureuses ou non. Ce sont le raisonnement juste, la pensée erronée, l’imagination, le sommeil et la mémoire. Les raisonnements justes ont pour base la perception claire, la déduction, la référence aux textes sacrés. L’erreur est une connaissance fausse non établie sur le Soi. L’imagination est vide de substance car elle s’appuie sur la connaissance verbale. Le sommeil avec rêves est une agitation du mental fondée sur un contenu fictif. La mémoire consiste à ne pas dépouiller l’objet dont on a fait l’expérience de ce caractère d’expérience." (Yoga-Sûtras)

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23 juillet 2019 2 23 /07 /juillet /2019 17:24
Les trois malas sont les trois limitations qui recouvrent Purusha, le Sujet Connaissant et Lui font perdre sa souveraineté propre. Ces limitations sont la conséquence directe de la contraction de l’Energie indifférenciée, en noms et en formes.
 .
- Kârmamala est la limitation liée à l’activité. Sous son influence, la Toute-Puissance de la Conscience Divine est comme voilée par les impressions laissées par le plaisir et la douleur . Le Purusha devient un individu limité (jîva), dans la mesure où il s’identifie complètement à ces impressions.
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- Mâyîyamala est la limitation liée à l’ignorance. Sous son influence, l’omniprésence de la Conscience Divine est comme voilée et l’individu est dominé par la notion de distinction, voyant les êtres et les choses,  différents les uns des autres.
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- Anavamala est la limitation liée à la volonté. Sous son influence, la Perfection de la Conscience Divine est comme voilée et l’individu se ressent comme un être limité et incomplet. Cette limitation donne une impression continuelle de manque.
 
AVIDYA : L’ETAT D’IGNORANCE : L'état d'ignorance spirituelle dans lequel l'humanité entière est comme plongée en ce moment même est la cause directe de toutes les misères du monde. C'est un état de "chute", où l'Homme total ou universel, se trouve comme dépossédé de sa partie Divine (bien que ne l'étant pas en réalité). Chassé du Paradis originel, de cet état d'Union (Yoga) avec Dieu, l'homme à l'esprit divisé vit dans la plus grande confusion. Ignorant son propre Soi, s’identifiant uniquement à son extériorité, le mental toujours encombré par une multitude de références et de projections, l'individu (jîva) se laisse très vite happer par la dualité de la nature matérielle (mayâ : la grande enchanteresse), s'identifie à elle, et expérimente finalement l'angoisse de la dissolution et de la mort. Aussi devient-il un être fini (jîva), en conformité avec sa propre croyance. Seule la Connaissance spirituelle lui permettra d'entrevoir la Vérité, et seule la réalisation spirituelle le libérera définitivement de ses multiples conditionnements (époque, civilisation, société, politique, culturel, famille, sexe).
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Les Chemins De La Béatitude


lotus-coeur-jaune[1]   

   .    

Celui qui aime la Vérité est certain de réaliser Dieu. (Ramakrishna)

 

Invoquez avec Amour le Nom béni du Seigneur et la montagne de vos péchés s'évanouira à vos yeux comme une balle de coton brûle et disparait, si une seule étincelle tombe dessus. (Ramakrishna)

Chante sans cesse le nom du Seigneur et Sa gloire, afin que le miroir du coeur soit nettoyé. (Shri Chaitanya)

Sois plus humble que le brin d'herbe, patient et endurant que l'arbre, ne revendique aucun honneur pour toi, honore tous les êtres. (Shrî Chaitanya)

Ayez de l'Amour pour tous, nul n'est autre que vous. (Ramakrishna)

C'est la foi dans le Nom du Seigneur qui accomplit les miracles, car la foi c'est la vie et le doute c'est la mort. (Ramakrishna)

 

L'Amour de Dieu et la charité envers les hommes est le premier pas de la Sagesse parfaite. (Shrî Arobindo)

L'Amour en vérité est Dieu. (Thiroumoular)  

Quoique je fasse, O Seigneur, tout cela est ton culte. (Shankaracharya)

Sept cents maîtres du Soufisme ont parlé sur le Soufisme. Le premier a dit la même chose que le dernier. Les phrases ont été diverses, mais l'idée est restée la même : Le Soufisme est l'abandon du superflu. Il n'y a rien de plus superflu que ton moi, car en t'occupant de ton moi, tu t'éloignes de Dieu. (Sayd Abu Said)

Ni Ma terre ni Mon ciel ne Me contiennent, mais Je suis contenu dans le coeur de Mon serviteur fidèle. (Hadith)  

Si le connu disparaissait, la connaissance apparaîtrait. (Ibn’ Arabi)



O Soufi si tu purifies le miroir de ton coeur, une porte s'ouvrira à toi. Le rayonnement de Dieu brillera sur toi. (Ibn Arabi)

Celui qui se connait soi-même, connaît son Seigneur. (Hadîth)

La Seigneurie Divine comporte un secret et ce secret c'est toi-même. (Sahlat-Tostari)

Le soufi est celui qui ne voit dans les deux mondes rien d'autre que Dieu. (Shibli)

Le prochain, le voisin, le compagnon sont tous Lui ! Sous les haillons du mendiant et la pourpre du roi, c'est Lui. (Jami)

Si tu cherches l'union avec Dieu, ne tourmente le coeur de personne. (Baba Farid)

Vous cherchez votre propre bonheur et je vous dis qu'une telle chose n'existe pas. Le bonheur n'est jamais votre : il est lorsque le moi n'est pas. (Nisargadatta)

Ne connaître que les Ecritures, c'est ne rien connaître. Connaître c'est être. (Nisargadatta)

L'homme réalisé connaît ce dont les autres ont simplement entendu parler, mais n'ont pas l'expérience. (Nisargadatta)

Quand l'océan des pensées est agité par le vent du désir, il ne peut reflèter Dieu. (Ramakrishna)

Pour être libre dans le monde, il faut être mort au monde. (Nisargadatta)

Le renoncement est pure gnose et non la robe ocre ou le crâne rasé. (Ramana Maharshi)

 

La vie spirituelle n'est possible que pour celui qui sait être patient. (Mata Amritanandamayi)

Si le Soi est réalisé, le monde cesse d'apparaître comme une réalité objective. (Ramana Maharshi)

Le monde et le mental apparaissent ensemble et disparaissent ensemble. (Ramana Maharshi)

Quand l'ego meurt, toutes les difficultés cessent. (Ramakrishna) 

L'ego n'est qu'une ombre, une obsession et une illusion. Toute vie est Une - et c'est toi-même. (Swâmi Ramdas)

 

Tu peux discourir souvent sur le Soi ou écouter différents livres sacrés, tu ne trouveras la paix que par l'oubli de tout. (Astravakra Gîtâ)

L'ignorance de la Réalité, c'est prendre l'impermanent, le malheur, ce qui n'est pas le Soi, pour le permanent, le pur, le bonheur, le Soi. (Yoga Sutras)

Si le mental demeure en paix dans l'Un, les vues duelles disparaissent d'elles-mêmes. (Sin Sing Mei)

Heureux ceux qui ont le coeur pur, car ils verront Dieu. (Sermon sur la montagne)

Jésus a dit : Quand vous ferez le deux Un, vous serez Fils de l'homme et si vous dites : montagne, éloigne-toi, elle s'éloignera. (Evangile selon Thomas)

Qui ne désire rien possède tout. Qui désire tout n'a, en vérité, encore rien reçu. (Angelus Silesius)

Le Ciel est en toi. Arrête, où cours-tu donc, le Ciel est en toi ; et chercher Dieu ailleurs, c'est le manquer toujours. (Angelus Silesius)

Tout se fait par amour. J'ai compris que seul l'Amour guérit. (Sainte Thérèse d'Avilla)

Je suis sortie du monde grâce à un autre monde ; une représentation s'est effacée grâce à une représentation plus haute. Désormais je vais vers le repos où le temps se repose dans l'Eternité du temps. Je vais au Silence. (Evangile selon Marie)

 

Le véritable Silence est l'absence d'ego. (Ramana Maharshi)

Lorsqu'on réalise Brahman, plus rien ne peut être dit. (Mata Amritanandamayi)

Lorsqu'on considère tous les êtres à travers son propre Atman, et son propre Atman à travers tous les êtres, on s'est identifié à Brahman. (Annapurna Upanishad)

Renonce à toutes tes constructions mentales, sois d'humeur égale, emplis ton esprit de quiétude, et deviens un sage, qui a épousé le Yoga du renoncement, qui possède et la Connaissance et la Liberté. (Annapurna Upanishad)

 

Celui qui sait voit Dieu partout ; l'ignorant voit le monde dans sa diversité et souffre comme l'enfant imaginant que son ombre est un fantôme. (Yoga vasishtha)          

   

Quoi que je regarde, je ne vois nul autre que Toi. (Khwaja Mir Dard)

 

 Il n’y a qu’un seul péché – se détourner de Lui. Que chacun de vos actes, chacune de vos pensées soit devant Lui comme une fleur épanouie et il n’y aura plus de péché. (Dialogues avec l’ange)

Lui est silence. Lui qui est toujours avec vous. Son enseignement est aussi silence. Ce qui est silence ne peut être dénaturé. Ainsi, celui qui se cache derrière tous les mensonges ne peut s’y glisser. L’invisible ne peut être figuré, ainsi, Lui ne peut être défiguré. (Dialogues avec l’ange)

Seul celui qui est nu peut recevoir de Lui le vêtement de Lumière. (Dialogues avec l’ange)

   

     Le Seigneur Suprême est omniscient,Omnipuissant et Omniprésent. Depuis que je possède les attributs de Shiva, je suis identique au Seigneur Suprême. Avec cette ferme conviction, l'on devient Shiva. (Vijnâna Bhairava)

  

La Connaissance est l'Eveil. (Shivasutras) 

  On atteint le pouvoir Divin en réalisant l'Etre Pur. (Shivasutras)

  On atteint facilement l'état de Shiva, avec une Connaissance pure. (Shivasutras)

    La Divinité est Félicité éternelle de la non-dualité. (Nirvana Upanishad) 

      So'ham : Lui je suis. Identité suprême entre l'Atman et le Brahman. Est Paramahamsa qui a atteint cet état d'union. (Nirvana Upanishad) 

 

C'est en effet de la Béatitude que naissent tous les êtres. C'est par la Béatitude qu'ils subsistent, c'est à la Béatitude qu'ils retournent. (Taittiriya Upanishad)

.

lotus-coeur-jaune[1]

 

Les Chemins Du Bienheureux Seigneur Miséricordieux

        Extraits  de la Bhagavad-Gîtâ

    .  

 

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« Nombreuses sont Mes vies passées, et les tiennes aussi, ô Arjuna ; toutes Je les connais, mais tu ne les connais pas, ô fléau des ennemis.

Bien que Je sois le non-né, bien que Je sois impérissable dans Mon existence propre, bien que Je sois le Seigneur de toutes les existences, cependant Je repose sur Ma propre nature, et Je prends naissance par Ma propre Mâyâ.

Chaque fois que le dharma s'efface et que monte l'injustice, alors Je prends naissance. Pour la libération des bons, pour la destruction de ceux qui font le mal, pour mettre sur le trône la Justice,  Je prends naissance d'âge en âge.

Celui qui connaît ainsi dans leurs justes principes Ma Divine naissance et Mon oeuvre Divine, celui-là, quand il abandonne son corps, il n'a pas à renaître, il vient à Moi, ô Arjuna.

Délivrés de l'attraction et de la peur et de la colère, pleins de Moi, prenant refuge en Moi, beaucoup d'êtres purifiés par l'austirité de la Connaissance sont arrivés à Ma nature d'être.

Comme les hommes choisissent de M'approcher, ainsi Je les accepte en Mon Amour ; les hommes suivent de toutes manières Ma voie, ô fils de Prithâ.»

« Même si tu es le plus grand pécheur par delà tous les pécheurs, tu franchiras tout le mal tortueux dans la nef de la Connaissance.

Comme un feu attisé réduit son bois en cendres, ô Arjuna, ainsi le feu de la Connaissance réduit en cendres toutes les oeuvres.

Il n'est rien au monde qui soit égal en pureté à la Connaissance ; l'homme rendu parfait par le Yoga découvre cela dans le Moi, de Lui-même, avec le temps.

Celui qui a la foi, qui a conquis et maîtrisé son mental et ses sens, qui a fixé tout son être conscient sur la Réalité Suprême, celui-là atteint la Connaissance ; et, ayant atteint la Connaissance, il va rapidement à la Paix Suprême.»

«Parmi les vertueux qui se tournent vers Moi (le Divin) avec dévotion, ô Arjuna, il y a quatre sortes de bhaktas (adorateurs) : ceux qui souffrent, ceux qui cherchent le Bien dans le monde, ceux qui cherchent la Connaissance, et ceux qui M'adorent avec la Connaissance, ô Seigneur des Bhâratas.

Parmi eux, celui-là est le meilleur qui a la Connaissance, qui est toujours en union constante avec le Divin, dont la bhakti est toute concentrée sur Lui ; il a pour Moi parfait Amour et il  est Mon bien-aimé.

Nobles sont-ils, tous sans exception, mais celui qui a la Connaissance est en vérité Moi-même ; car pour son But suprême, il M'accepte, moi, le Purushottama, avec qui il est en Union. »

«Ceux  dont l'âme est grande, ô Pârtha, qui demeurent dans la nature Divine, ceux-là Me connaissent comme l'Impérissable, origine de toutes les existences, et Me connaissant tel, ils se tournent vers Moi d'un amour unique et entier.

Toujours M'adorant, persévérant dans leur effort spirituel, se prosternant devant Moi avec dévotion, ils Me rendent un culte en un constant Yoga.

D'autres encore Me cherchent par le sacrifice de la Connaissance et M'adorent en Mon Unité et en chaque être distinct et en chacune de Mes millions d'universelles faces.»

«Celui qui M'offre avec dévotion une feuille, une fleur, un fruit, une coupe d'eau - cette offrande d'Amour, venue d'une âme qui s'efforce, M'est agréable.

Quoi que tu fasses, de quoi que tu jouisses, quoi que tu sacrifies, quoi que tu donnes, quelque énergie de tapasya que tu déploies, de volonté ou d'effort d'âme, fais-en une offrande à Moi.

Ainsi tu seras libéré des résultats bons ou mauvais qui constituent les chaînes de l'action ; ton âme en Union avec le Divin par la renonciation, tu deviendras libre et parviendras à Moi.

Je suis égal en toutes les existences, nul ne M'est cher, nul par Moi n'est hai ; cependant ceux qui se tournent vers Moi avec Amour et dévotion, ils sont en Moi et Je suis aussi en eux

«Celui qui connaît en leurs justes principes ceci Ma souveraineté qui tout pénètre, et ceci Mon Yoga, s'unit à Moi par un Yoga qui ne temble pas ; on n'en saurait douter.

Je suis la naissance de toute chose, et de Moi tout émane pour se développer en action et mouvement ; comprenant cela, les sages M'adorent dans le ravissement.

Leur conscience pleine de Moi, leur vie entièrement donnée à Moi, s'illuminant les uns les autres, ne s'entretanant que de Moi, ils sont à jamais satisfaits et joyeux.

A ceux qui sont sont ainsi en Union constante avec Moi, et qui M'adorent en un délice intense d'Amour, Je donne le Yoga de la compréhension, par lequel ils viennent à Moi.

Par compassion pour eux, logé  en leur moi, Je détruis par la lampe resplendissante de la Connaissance les ténèbres nées de l'ignorance. » 

«Le Seigneur se tient au cœur de toutes les existences, ô Arjuna et Il les fait tourner et tourner montées sur une machine par le moyen de Sa Mâyâ. 

En Lui prends refuge, en toutes les voies de ton être et par Sa grâce tu parviendras à la Paix suprême et à la condition éternelle. 

Ainsi t'ai-Je exposé une connaissance plus secrète que celle-là même qui est cachée ; ayant pleinement réfléchi sur elle, agis comme tu le voudras. 

Et maintenant entends la parole suprême, la parole la plus secrète, que Je vais te dire ; tu es Mon bien-aimé intimement ; c'est pourquoi Je parlerai pour ton bien. 

Emplis de Moi ta pensée, deviens Mon amant et Mon adorateur, sacrifie à Moi, sois prosterné devant Moi, à Moi tu viendras, c'est l'assurance que Je te fais, car tu M'es cher. 

Abandonne tous les dharmas et prends refuge en Moi seul, Je te délivrerai de tout péché et de tout mal, ne t'afflige point. 

Cela, jamais tu ne devras le dire à ce qui est sans ascèse, à qui est sans dévotion, à qui ne se voue à servir ; ni non plus à qui Me méprise et Me rabaisse. 

Celui qui, avec la plus haute dévotion pour Moi, proclamera parmi Mes dévots ce secret suprême, sans aucun doute il viendra à Moi.»

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lotus-coeur-jaune[1]