Overblog
Editer la page Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

L' Enseignement Du Yoga Suprême

  • : L'Union Divine - La Fine Fleur Du Yoga
  • : Le Yoga est l'expérience directe de la Réalité. C'est la réalisation du Soi dans sa plénitude, l'Etat Divin. Dans ce blog vous trouverez l'essentiel de ce que vous devez savoir sur ce sujet : l'historique, la philosophie, la métaphysique, l'être humain, l'aspirant au Yoga, les différentes formes du Yoga, la Libération Spirituelle, l'Union Divine, les plus grands Maîtres spirituels et les principaux textes anciens. Un lexique, une bibliographie et quelques vidéos compléteront cet enseignement du Yoga Suprême.
  • Contact

Le Chemin De L' Auteur

  • La fine fleur du yoga
  • Adoration - Connaissance - Méditation - Œuvres - Bhakti - Jnâna - Râja - Karma - Hatha - Yoga - Ayurvéda - Spiritualité - Gnose - Christianisme - Soufisme - Taoisme - Unité - Amour - Partage
  • Adoration - Connaissance - Méditation - Œuvres - Bhakti - Jnâna - Râja - Karma - Hatha - Yoga - Ayurvéda - Spiritualité - Gnose - Christianisme - Soufisme - Taoisme - Unité - Amour - Partage

Cherchez Et Vous Trouverez !

Les Chemins De L' Inde

undefinedCarte de l'Inde ancienne

bhimbetka-inde.jpgBhimbetka

harappa.jpgHarappa

 Mohenjo-Dora

lingam-harappa.jpgLinga Harappa

harappa-yogin.jpgYogin Harappa

undefinedPashupati

tr-thankara-jain.jpgJain Trithankara

jain-trithankara.jpgTrithankara

premiers-aryens.jpgAryen Perse

Rig-Veda.jpgRig-veda

Indra.jpgIndra

Agni.jpgAgni

undefinedSanskrit

sadashiva.jpgSadashiva

trimurti.jpgTrimurti

brahma-copie-1.jpgBrahma

vishnou.jpgVishnou

shiva-copie-1.jpgShiva

sc-nes-de-vie-de-Bouddha.jpgScènes de la vie de Bouddha

undefinedBouddha

undefinedBouddha
style gréco-indien

mahavira-copie-2.jpgMahavira

le-sermon-de-mahavira.jpgLe sermon de Mahavira

ajanta.jpgAjanta

elephanta.jpgElephanta

empire-Maurya.jpgEmpire Maurya

nataraja.jpgNataraja

undefinedShankaracharya

undefinedAbhinavagupta

natha-yoga.jpgNatha-yoga

hatha-yoga-1.jpgHatha-yoga

rama.jpgRama

krishna-3.jpgKrisnha

krishna-et-les-gopis.jpgKrishna et les gopis

sultan-de-delhi.jpgSultan de Delhi

undefinedAkbar

soufi-1.jpgSaints Soufis

caitanya.jpgCaitanya

vallabha.jpgVallabha

Mirabai.jpgMirabaï

guru-nanak.jpgGuru Nanak

kabir.jpgKabir

sri-ramakrishna.jpgShri Ramakrishna

sri-aurobindo.jpgShri Aurobindo

ramana-maharshi.jpgRamana Maharshi

swami_ramdas.jpgSwami Ranmdas

ma_ananda_moyi.jpgMa Ananda Moyi


 

Les Chemins De L' Union

Les Chemins Des Annuaires

         145  

http://annuaireduyoga.com

lui

Merci de votre visite et à bientôt 

Om Shanti

   
 
http://www.yoganet.fr

    5 posture du lotus 

http://annuaire.pro/yoga/    

 

/ / /
Yoga-sutras de Patanjali

Yoga-sutras de Patanjali

(traduction, de Françoise Mazet - Albin Michel éditeur - Spititualités vivantes.)


I - SAMADHI  PADA

 

1. Maintenant, le Yoga va vous  être enseigné, dans la continuité d'une transmission sans interruption.

2. Le Yoga est l'arrêt des perturbations du mental.

3. Alors se révèle notre Centre, établi en soi-même.

4. Dans le cas contraire, il y a identification de notre Centre avec cette agitation du mental.

5. Les modifications du mental sont au nombre de cinq, douloureuses ou non.

6. Ce sont le raisonnement juste, la pensée erronée, l'imagination, le sommeil et la mémoire.

7. Les raisonnements justes s'appuient sur la perception claire, la déduction, la référence aux textes sacrés.

8. L'erreur est une connaissance fausse parce qu'elle n'est pas en relation avec la conscience profonde.

9. L'imagination est vide de substance, car elle s'appuie sur la connaissance verbale.

10. Le sommeil est une agitation du mental, fondée sur un contenu fictif.

11. La mémoire consiste à ne pas dépouiller l'objet dont on a fait l'expérience de ce caractère d'expérience.

12. L'arrêt des perturbations du mental s'obtient par une pratique intense, dans un esprit de lâcher prise.

13. En l'occurrence, cette pratique intense est un effort énergique pour se centrer.

14. Mais elle n'est une base solide que si elle est pratiquée avec ferveur, persévérance, de façon ininterrompue, et pendant longtemps.

15. Le lâcher prise est induit par un état de conscience totale, qui libère du désir face au monde qui nous entoure.

16. Le plus haut degré du lâcher prise consiste à se détacher des gunas, grâce à la conscience du Soi.

17. Le samâdhi samprajnâta, où la conscience est encore tournée vers l'extérieur, fait appel à la réflexion et au raisonnement. Il s'accompagne d'un sentiment de joie et de la sensation d'exister.

18. Quand cesse toute activité mentale, grâce à une pratique intense, s'établit le samâdhi asamprajnâta, sans support. Cependant, demeurent les mémoires accumulées par le karma.

19. De naissance, certains êtres connaîssent le samâdhi ; ils sont libres des contraintes du corps physique, tout en étant incarnés.

20. Les autres le connaissent grâce à la foi, l'énergie, l'étude et la connaissance intuitive.

21. Il est accessible à ceux qui le désirent ardemment.

22. Même dans ce cas, il y a une différence, selon que la pratique est faible, moyenne, ou intense.

23. Le samâdhi peut s'établir aussi grâce à l'abandon au Seigneur.

24. Ishvara est un être particulier, qui n'est pas affecté par la souffrance, l'action et ses conséquences.

25. En Lui est le germe d'une conscience sans limites.

26. Echappant à la limite du temps, il est le maître spirituel, même des anciens.

27. On le désigne par le Om.

28. La répétition de ce mantra permet d'entrer dans sa signification.

29. Grâce à cela, la conscience périphérique s'intériorise, et les obstacles disparaissent.

30. La maladie, l'abattement, le doute, le désiquilibre mental, la paresse, l'intempérance, l'erreur de jugement, le fait de ne pas réaliser ce qu'on a projeté, ou de changer trop souvent de projet, tels sont les obstacles qui dispersent la conscience.

31. La souffrance, l'anxiété, la nervosité, une respiration accélérée accompagnent cette dispertion du mental.

32. Pour éliminer cela, il faut centrer sa pratique sur un seul principe à la fois.

33. L'amitié, la compassion, la gaieté clarifient le mental ; ce comportement doit s'exercer indifféremment dans le bonheur et le malheur, vis-à-vis de ce qui nous convient, comme vis-à-vis de ce qui ne nous convient pas.

34. L'expir et la suspension de la respiration produisent les mêmes effets.

35. La stabilité du mental peut venir aussi de sa relation avec le monde sensible.

36. Ou bien de l'expérience d'un état lumineux et serein.

37. On peut également le stabiliser en le dirigeant sur un être qui connaît l'état sans désir.

38. Ou en restant vigilant au coeur même du sommeil et des rêves.

39. Ou encore, en se concentrant sur un objet qui favorise l'état de méditation.

40. La force de celui qui a expérimenté cela va de l'infiniment petit à l'infiniment grand.

41. Les fluctuations du mental étant apaisées, comme un cristal reflète le support sur lequel il est posé, le mental est en état de réceptivité parfaite, vis-à-vis du connaissant, du connu, et du moyen de connaissance. Cet état de réceptivité est samâpatti.

42. Samâpatti vitarka (ou réceptivité parfaite avec raisonnement) n'est pas encore dégagé des constructions mentales, liées à l'usage des mots, à leur signification et à la connaissance qui en découle.

43. Quand la mémoire est purifiée, comme vide de sa substance, le samâpatti nir-vitarka, sans raisonnement, nous met en relation avec l'objet lui-même, libre des connotations mentales.

44. Cet état de fusion permet alors à la conscience d'appréhender la réalité subtile des choses, avec ou sans activité mentale.

45. En atteignant la nature subtile des choses, le samâdhi participe de l'indifférencié.

46. Mais ces samâdhi eux-mêmes comportent des graines.

47. L'expérience du samâdhi sans activité conduit à un état de paix et de clarté.

48. Là est la connaissance de la réalité.

49. La connaissance qui découle de l'enseignement des textes sacrés et qui participe de la déduction logique est différente de celle du samâdhi, parce que son champ d'expérimentation est différent.

50. L'imprégnation qui résulte de ce samâdhi s'oppose à la formation d'autres types d'imprégnations.

51. Quand toutes les mémoires énergétiques sont supprimées, on atteint le samâdhi nirbîja (sans graine).

 

II - SADHANA  PADA

 

1. Le kriya-Yoga (ou pratique du Yoga) se fait selon trois modalités inséparables : un effort soutenu, la conscience intérieure de soi et l'abandon à la volonté divine.

2. Le kriya-Yoga est pratiqué en vue d'atténuer les causes de souffrances et de permettre le samâdhi.

3. les causes de souffrance sont l'aveuglement, le sentiment de l'égo, le désir de prendre, le refus d'accepter, l'attachement à la vie.

4. L'avidya (ou ignorance de la réalité) est à l'origine des autres causes de souffrance, qu'elles soient développées, ou en sommeil.

5. L'ignorance de la réalité, c'est prendre l'impermanent, l'impur, le malheur, ce qui n'est pas le Soi, pour le permanent, le pur, le bonheur, le Soi.

6. Le sentiment de l'égo vient de ce que l'on identifie le pouvoir de voir et ce qui est vu.

7. Le désir de prendre est lié à la mémoire du plaisir.

8. Le refus, à la peur de souffrir.

9. L'attachement à la vie est lié au sentiment que l'on a de son importance, qui est enraciné en soi, même chez l'érudit.

10. Quand ces causes de souffrances sont légères, on peut les éliminer en les prenant à contre-courant.

11. Les perturbations mentales qu'elles entraînent peuvent être éliminées par la méditation.

12. La loi du karma, que l'on expérimente au cours de naissances successives, trouve ses racines dans nos afflictions.

13. Tant que la racine est là, le développement des causes de souffrance se fait au cours de naissances, de vies et d'expériences différentes.

14. En raison de leur caractère juste ou non, ces expériences produisent la joie ou la peine.

15. Pour le sage, tout est douleur, parce que nous sommes soumis aux conflits nés de l'activité des gunas, et à la douleur inhérente au changement, à l'effort, aux forces de l'habitude.

16. La douleur à venir peut et doit être évitée.

17. L'identification entre celui qui voit et ce qui est vu est  la cause de cette douleur que l'on peut éviter.

18. Ce qui est vu se manifeste par l'immobilité, l'activité ou la clarté. Les éléments naturels et les organes sensoriels le composent et le révèlent. La raison de cette manifestation est d'en jouir ou de s'en libérer.

19. L'activité des gunas se manifeste à des niveaux différents, sur des éléments grossiers ou subtils, manifestés ou non.

20. Le drashtar (celui qui voit) est seulement faculté de voir. Bien que pur, il est témoin de ce qu'il regarde (et donc altéré par le spectacle du monde manifesté).

21. La raison d'être de ce qui est vu est seulement d'être vu.

22. Pour l'éveillé, cela devient inutile, mais continue d'exister pour ceux qui sont dans l'ignorance.

23. Le samyoga permet de comprendre la nature propre de ces deux facultés, celle de voir et celle d'être vu.

24. La non-connaissance du réel est cause de cette confusion entre les deux.

25. Quand elle disparaît, disparaît aussi l'identification du spectateur et du spectacle. Alors le spectacle n'a plus de raison d'être ; c'est la libération du spectateur.

26. Le discernement, pratiqué de façon ininterrompue, est le moyen de mettre fin à la non-connaissance du réel.

27. La connaissance de celui qui pratique le discernement devient graduellement sans limite.

28. Quand les impuretés du mental sont détruites par la pratique du Yoga, la lumière de la connaissance donne à l'esprit ce discernement.

29. L'ashtanga Yoga, ou les huit membres du Yoga :

- Yamas : les règles de vie dans la relation aux autres ;

- Niyamas : les règles de vie dans la relation avec soi-même ;

- Asana : la posture ;

- Prânâyama : la respiration ;

- Pratyâra : l'écoute sensorielle intérieure ;

- Dhâranâ : le pouvoir de concentration ;

- Dhyâna : la méditation ;

- Samâdhi : l'état d'unité.

30. Les yamas sont la non-violence, la vérité, le désintéressement, la modération, le non-désir de possessions inutiles.

31. Ils constituent une règle universelle, car ils ne dépendent ni du lieu, ni de l'époque, ni des circonstances.

32. Etre clair dans ses pensées et ses actes, être en paix avec ce que l'on vit sans désirer plus ou autre chose, pratiquer avec ardeur, apprendre à se connaître et à agir dans le mouvement de la vie, tels sont les niyamas.

33. Quand les pensées perturbent ces attitudes, il faut laisser se manifester le contraire.

34. Ces pensées, comme la violence, qu'on la pratique, la provoque ou l'approuve, sont causées par l'impatience, la colère et l'erreur.

35. Si quelqu'un est installé dans la non-violence, autour de lui, l'hostilité disparaît.

36. Quand on est établi dans un état de vérité, l'action porte des fruits appropriés.

37. Lorsque le désir de prendre disparaît, les joyaux apparaissent.

38. Etre établi dans la modération donne une bonne énergie de vie.

39. Celui qui ne se préoccupe jamais de l'acquisiotion de biens inutiles connaît la signification de la vie.

40. Lorsqu'on est dans un état de pureté, on est détaché de son corps et de celui des autres.

41. Le fait d'être pur engendre la bonne humeur, la concentration d'esprit, la maîtrise des sens et la faculté d'être en relation avec la conscience profonde.

42. Se contenter de ce que l'on a constitue le plus haut degré de bonheur.

43. Grâce à une pratique soutenue, qui entraîne la destruction de l'impureté, on améliore considérablement le fonctionnement du corps et des sens.

44. L'état d'intériorisation permet l'union totale avec la divinité d'élection.

45. Par l'abandon à Dieu, on parvient à l'etat de pure conscience.

46. La posture, c'est être fermement établi dans un espace heureux.

47. Grâce à la méditation sur l'infini et au renoncement à l'effort volontariste.

48. A partir de là, on n'est plus assailli par les dilemmes et le conflits.

49. La cessation de la perturbation de la respiration caractérise le prânâyâma, et intervient quand on a maîrisé asana.

50. Les mouvements de la respiration sont l'expir, l'inspir et la suspension. En tenant compte de l'endroit où se place la respiration, de son amplitude et de son rythme, on obtient un souffle allongé et subtil.

51. Une quatrième modalité de la respiration dépasse le plan de conscience où l'on distingue inspir et expir.

52. Alors ce qui cache la lumière se dissipe.

53. Et l'esprit devient capable des diverses formes de concentration.

54. Quand le mental n'est plus identifié avec son champ d'expérience, il y a comme une réorientation des sens vers le Soi.

55. Alors les sens sont parfaitement maîtrisés.

 

 

Partager cette page
Repost0
Published by Turyatita - dans Les textes anciens

Les Chemins De La Béatitude


lotus-coeur-jaune[1]   

   .    

Celui qui aime la Vérité est certain de réaliser Dieu. (Ramakrishna)

 

Invoquez avec Amour le Nom béni du Seigneur et la montagne de vos péchés s'évanouira à vos yeux comme une balle de coton brûle et disparait, si une seule étincelle tombe dessus. (Ramakrishna)

Chante sans cesse le nom du Seigneur et Sa gloire, afin que le miroir du coeur soit nettoyé. (Shri Chaitanya)

Sois plus humble que le brin d'herbe, patient et endurant que l'arbre, ne revendique aucun honneur pour toi, honore tous les êtres. (Shrî Chaitanya)

Ayez de l'Amour pour tous, nul n'est autre que vous. (Ramakrishna)

C'est la foi dans le Nom du Seigneur qui accomplit les miracles, car la foi c'est la vie et le doute c'est la mort. (Ramakrishna)

 

L'Amour de Dieu et la charité envers les hommes est le premier pas de la Sagesse parfaite. (Shrî Arobindo)

L'Amour en vérité est Dieu. (Thiroumoular)  

Quoique je fasse, O Seigneur, tout cela est ton culte. (Shankaracharya)

Sept cents maîtres du Soufisme ont parlé sur le Soufisme. Le premier a dit la même chose que le dernier. Les phrases ont été diverses, mais l'idée est restée la même : Le Soufisme est l'abandon du superflu. Il n'y a rien de plus superflu que ton moi, car en t'occupant de ton moi, tu t'éloignes de Dieu. (Sayd Abu Said)

Ni Ma terre ni Mon ciel ne Me contiennent, mais Je suis contenu dans le coeur de Mon serviteur fidèle. (Hadith)  

Si le connu disparaissait, la connaissance apparaîtrait. (Ibn’ Arabi)



O Soufi si tu purifies le miroir de ton coeur, une porte s'ouvrira à toi. Le rayonnement de Dieu brillera sur toi. (Ibn Arabi)

Celui qui se connait soi-même, connaît son Seigneur. (Hadîth)

La Seigneurie Divine comporte un secret et ce secret c'est toi-même. (Sahlat-Tostari)

Le soufi est celui qui ne voit dans les deux mondes rien d'autre que Dieu. (Shibli)

Le prochain, le voisin, le compagnon sont tous Lui ! Sous les haillons du mendiant et la pourpre du roi, c'est Lui. (Jami)

Si tu cherches l'union avec Dieu, ne tourmente le coeur de personne. (Baba Farid)

Vous cherchez votre propre bonheur et je vous dis qu'une telle chose n'existe pas. Le bonheur n'est jamais votre : il est lorsque le moi n'est pas. (Nisargadatta)

Ne connaître que les Ecritures, c'est ne rien connaître. Connaître c'est être. (Nisargadatta)

L'homme réalisé connaît ce dont les autres ont simplement entendu parler, mais n'ont pas l'expérience. (Nisargadatta)

Quand l'océan des pensées est agité par le vent du désir, il ne peut reflèter Dieu. (Ramakrishna)

Pour être libre dans le monde, il faut être mort au monde. (Nisargadatta)

Le renoncement est pure gnose et non la robe ocre ou le crâne rasé. (Ramana Maharshi)

 

La vie spirituelle n'est possible que pour celui qui sait être patient. (Mata Amritanandamayi)

Si le Soi est réalisé, le monde cesse d'apparaître comme une réalité objective. (Ramana Maharshi)

Le monde et le mental apparaissent ensemble et disparaissent ensemble. (Ramana Maharshi)

Quand l'ego meurt, toutes les difficultés cessent. (Ramakrishna) 

L'ego n'est qu'une ombre, une obsession et une illusion. Toute vie est Une - et c'est toi-même. (Swâmi Ramdas)

 

Tu peux discourir souvent sur le Soi ou écouter différents livres sacrés, tu ne trouveras la paix que par l'oubli de tout. (Astravakra Gîtâ)

L'ignorance de la Réalité, c'est prendre l'impermanent, le malheur, ce qui n'est pas le Soi, pour le permanent, le pur, le bonheur, le Soi. (Yoga Sutras)

Si le mental demeure en paix dans l'Un, les vues duelles disparaissent d'elles-mêmes. (Sin Sing Mei)

Heureux ceux qui ont le coeur pur, car ils verront Dieu. (Sermon sur la montagne)

Jésus a dit : Quand vous ferez le deux Un, vous serez Fils de l'homme et si vous dites : montagne, éloigne-toi, elle s'éloignera. (Evangile selon Thomas)

Qui ne désire rien possède tout. Qui désire tout n'a, en vérité, encore rien reçu. (Angelus Silesius)

Le Ciel est en toi. Arrête, où cours-tu donc, le Ciel est en toi ; et chercher Dieu ailleurs, c'est le manquer toujours. (Angelus Silesius)

Tout se fait par amour. J'ai compris que seul l'Amour guérit. (Sainte Thérèse d'Avilla)

Je suis sortie du monde grâce à un autre monde ; une représentation s'est effacée grâce à une représentation plus haute. Désormais je vais vers le repos où le temps se repose dans l'Eternité du temps. Je vais au Silence. (Evangile selon Marie)

 

Le véritable Silence est l'absence d'ego. (Ramana Maharshi)

Lorsqu'on réalise Brahman, plus rien ne peut être dit. (Mata Amritanandamayi)

Lorsqu'on considère tous les êtres à travers son propre Atman, et son propre Atman à travers tous les êtres, on s'est identifié à Brahman. (Annapurna Upanishad)

Renonce à toutes tes constructions mentales, sois d'humeur égale, emplis ton esprit de quiétude, et deviens un sage, qui a épousé le Yoga du renoncement, qui possède et la Connaissance et la Liberté. (Annapurna Upanishad)

 

Celui qui sait voit Dieu partout ; l'ignorant voit le monde dans sa diversité et souffre comme l'enfant imaginant que son ombre est un fantôme. (Yoga vasishtha)          

   

Quoi que je regarde, je ne vois nul autre que Toi. (Khwaja Mir Dard)

 

 Il n’y a qu’un seul péché – se détourner de Lui. Que chacun de vos actes, chacune de vos pensées soit devant Lui comme une fleur épanouie et il n’y aura plus de péché. (Dialogues avec l’ange)

Lui est silence. Lui qui est toujours avec vous. Son enseignement est aussi silence. Ce qui est silence ne peut être dénaturé. Ainsi, celui qui se cache derrière tous les mensonges ne peut s’y glisser. L’invisible ne peut être figuré, ainsi, Lui ne peut être défiguré. (Dialogues avec l’ange)

Seul celui qui est nu peut recevoir de Lui le vêtement de Lumière. (Dialogues avec l’ange)

   

     Le Seigneur Suprême est omniscient,Omnipuissant et Omniprésent. Depuis que je possède les attributs de Shiva, je suis identique au Seigneur Suprême. Avec cette ferme conviction, l'on devient Shiva. (Vijnâna Bhairava)

  

La Connaissance est l'Eveil. (Shivasutras) 

  On atteint le pouvoir Divin en réalisant l'Etre Pur. (Shivasutras)

  On atteint facilement l'état de Shiva, avec une Connaissance pure. (Shivasutras)

    La Divinité est Félicité éternelle de la non-dualité. (Nirvana Upanishad) 

      So'ham : Lui je suis. Identité suprême entre l'Atman et le Brahman. Est Paramahamsa qui a atteint cet état d'union. (Nirvana Upanishad) 

 

C'est en effet de la Béatitude que naissent tous les êtres. C'est par la Béatitude qu'ils subsistent, c'est à la Béatitude qu'ils retournent. (Taittiriya Upanishad)

.

lotus-coeur-jaune[1]

 

Les Chemins Du Bienheureux Seigneur Miséricordieux

        Extraits  de la Bhagavad-Gîtâ

    .  

 

.

« Nombreuses sont Mes vies passées, et les tiennes aussi, ô Arjuna ; toutes Je les connais, mais tu ne les connais pas, ô fléau des ennemis.

Bien que Je sois le non-né, bien que Je sois impérissable dans Mon existence propre, bien que Je sois le Seigneur de toutes les existences, cependant Je repose sur Ma propre nature, et Je prends naissance par Ma propre Mâyâ.

Chaque fois que le dharma s'efface et que monte l'injustice, alors Je prends naissance. Pour la libération des bons, pour la destruction de ceux qui font le mal, pour mettre sur le trône la Justice,  Je prends naissance d'âge en âge.

Celui qui connaît ainsi dans leurs justes principes Ma Divine naissance et Mon oeuvre Divine, celui-là, quand il abandonne son corps, il n'a pas à renaître, il vient à Moi, ô Arjuna.

Délivrés de l'attraction et de la peur et de la colère, pleins de Moi, prenant refuge en Moi, beaucoup d'êtres purifiés par l'austirité de la Connaissance sont arrivés à Ma nature d'être.

Comme les hommes choisissent de M'approcher, ainsi Je les accepte en Mon Amour ; les hommes suivent de toutes manières Ma voie, ô fils de Prithâ.»

« Même si tu es le plus grand pécheur par delà tous les pécheurs, tu franchiras tout le mal tortueux dans la nef de la Connaissance.

Comme un feu attisé réduit son bois en cendres, ô Arjuna, ainsi le feu de la Connaissance réduit en cendres toutes les oeuvres.

Il n'est rien au monde qui soit égal en pureté à la Connaissance ; l'homme rendu parfait par le Yoga découvre cela dans le Moi, de Lui-même, avec le temps.

Celui qui a la foi, qui a conquis et maîtrisé son mental et ses sens, qui a fixé tout son être conscient sur la Réalité Suprême, celui-là atteint la Connaissance ; et, ayant atteint la Connaissance, il va rapidement à la Paix Suprême.»

«Parmi les vertueux qui se tournent vers Moi (le Divin) avec dévotion, ô Arjuna, il y a quatre sortes de bhaktas (adorateurs) : ceux qui souffrent, ceux qui cherchent le Bien dans le monde, ceux qui cherchent la Connaissance, et ceux qui M'adorent avec la Connaissance, ô Seigneur des Bhâratas.

Parmi eux, celui-là est le meilleur qui a la Connaissance, qui est toujours en union constante avec le Divin, dont la bhakti est toute concentrée sur Lui ; il a pour Moi parfait Amour et il  est Mon bien-aimé.

Nobles sont-ils, tous sans exception, mais celui qui a la Connaissance est en vérité Moi-même ; car pour son But suprême, il M'accepte, moi, le Purushottama, avec qui il est en Union. »

«Ceux  dont l'âme est grande, ô Pârtha, qui demeurent dans la nature Divine, ceux-là Me connaissent comme l'Impérissable, origine de toutes les existences, et Me connaissant tel, ils se tournent vers Moi d'un amour unique et entier.

Toujours M'adorant, persévérant dans leur effort spirituel, se prosternant devant Moi avec dévotion, ils Me rendent un culte en un constant Yoga.

D'autres encore Me cherchent par le sacrifice de la Connaissance et M'adorent en Mon Unité et en chaque être distinct et en chacune de Mes millions d'universelles faces.»

«Celui qui M'offre avec dévotion une feuille, une fleur, un fruit, une coupe d'eau - cette offrande d'Amour, venue d'une âme qui s'efforce, M'est agréable.

Quoi que tu fasses, de quoi que tu jouisses, quoi que tu sacrifies, quoi que tu donnes, quelque énergie de tapasya que tu déploies, de volonté ou d'effort d'âme, fais-en une offrande à Moi.

Ainsi tu seras libéré des résultats bons ou mauvais qui constituent les chaînes de l'action ; ton âme en Union avec le Divin par la renonciation, tu deviendras libre et parviendras à Moi.

Je suis égal en toutes les existences, nul ne M'est cher, nul par Moi n'est hai ; cependant ceux qui se tournent vers Moi avec Amour et dévotion, ils sont en Moi et Je suis aussi en eux

«Celui qui connaît en leurs justes principes ceci Ma souveraineté qui tout pénètre, et ceci Mon Yoga, s'unit à Moi par un Yoga qui ne temble pas ; on n'en saurait douter.

Je suis la naissance de toute chose, et de Moi tout émane pour se développer en action et mouvement ; comprenant cela, les sages M'adorent dans le ravissement.

Leur conscience pleine de Moi, leur vie entièrement donnée à Moi, s'illuminant les uns les autres, ne s'entretanant que de Moi, ils sont à jamais satisfaits et joyeux.

A ceux qui sont sont ainsi en Union constante avec Moi, et qui M'adorent en un délice intense d'Amour, Je donne le Yoga de la compréhension, par lequel ils viennent à Moi.

Par compassion pour eux, logé  en leur moi, Je détruis par la lampe resplendissante de la Connaissance les ténèbres nées de l'ignorance. » 

«Le Seigneur se tient au cœur de toutes les existences, ô Arjuna et Il les fait tourner et tourner montées sur une machine par le moyen de Sa Mâyâ. 

En Lui prends refuge, en toutes les voies de ton être et par Sa grâce tu parviendras à la Paix suprême et à la condition éternelle. 

Ainsi t'ai-Je exposé une connaissance plus secrète que celle-là même qui est cachée ; ayant pleinement réfléchi sur elle, agis comme tu le voudras. 

Et maintenant entends la parole suprême, la parole la plus secrète, que Je vais te dire ; tu es Mon bien-aimé intimement ; c'est pourquoi Je parlerai pour ton bien. 

Emplis de Moi ta pensée, deviens Mon amant et Mon adorateur, sacrifie à Moi, sois prosterné devant Moi, à Moi tu viendras, c'est l'assurance que Je te fais, car tu M'es cher. 

Abandonne tous les dharmas et prends refuge en Moi seul, Je te délivrerai de tout péché et de tout mal, ne t'afflige point. 

Cela, jamais tu ne devras le dire à ce qui est sans ascèse, à qui est sans dévotion, à qui ne se voue à servir ; ni non plus à qui Me méprise et Me rabaisse. 

Celui qui, avec la plus haute dévotion pour Moi, proclamera parmi Mes dévots ce secret suprême, sans aucun doute il viendra à Moi.»

.

lotus-coeur-jaune[1]