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L' Enseignement Du Yoga Suprême

  • : L'Union Divine - La Fine Fleur Du Yoga
  • : Le Yoga est l'expérience directe de la Réalité. C'est la réalisation du Soi dans sa plénitude, l'Etat Divin. Dans ce blog vous trouverez l'essentiel de ce que vous devez savoir sur ce sujet : l'historique, la philosophie, la métaphysique, l'être humain, l'aspirant au Yoga, les différentes formes du Yoga, la Libération Spirituelle, l'Union Divine, les plus grands Maîtres spirituels et les principaux textes anciens. Un lexique, une bibliographie et quelques vidéos compléteront cet enseignement du Yoga Suprême.
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Le Chemin De L' Auteur

  • La fine fleur du yoga
  • Adoration - Connaissance - Méditation - Œuvres - Bhakti - Jnâna - Râja - Karma - Hatha - Yoga - Ayurvéda - Spiritualité - Gnose - Christianisme - Soufisme - Taoisme - Unité - Amour - Partage
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Les Chemins De L' Inde

undefinedCarte de l'Inde ancienne

bhimbetka-inde.jpgBhimbetka

harappa.jpgHarappa

 Mohenjo-Dora

lingam-harappa.jpgLinga Harappa

harappa-yogin.jpgYogin Harappa

undefinedPashupati

tr-thankara-jain.jpgJain Trithankara

jain-trithankara.jpgTrithankara

premiers-aryens.jpgAryen Perse

Rig-Veda.jpgRig-veda

Indra.jpgIndra

Agni.jpgAgni

undefinedSanskrit

sadashiva.jpgSadashiva

trimurti.jpgTrimurti

brahma-copie-1.jpgBrahma

vishnou.jpgVishnou

shiva-copie-1.jpgShiva

sc-nes-de-vie-de-Bouddha.jpgScènes de la vie de Bouddha

undefinedBouddha

undefinedBouddha
style gréco-indien

mahavira-copie-2.jpgMahavira

le-sermon-de-mahavira.jpgLe sermon de Mahavira

ajanta.jpgAjanta

elephanta.jpgElephanta

empire-Maurya.jpgEmpire Maurya

nataraja.jpgNataraja

undefinedShankaracharya

undefinedAbhinavagupta

natha-yoga.jpgNatha-yoga

hatha-yoga-1.jpgHatha-yoga

rama.jpgRama

krishna-3.jpgKrisnha

krishna-et-les-gopis.jpgKrishna et les gopis

sultan-de-delhi.jpgSultan de Delhi

undefinedAkbar

soufi-1.jpgSaints Soufis

caitanya.jpgCaitanya

vallabha.jpgVallabha

Mirabai.jpgMirabaï

guru-nanak.jpgGuru Nanak

kabir.jpgKabir

sri-ramakrishna.jpgShri Ramakrishna

sri-aurobindo.jpgShri Aurobindo

ramana-maharshi.jpgRamana Maharshi

swami_ramdas.jpgSwami Ranmdas

ma_ananda_moyi.jpgMa Ananda Moyi


 

Les Chemins De L' Union

Les Chemins Des Annuaires

         145  

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lui

Merci de votre visite et à bientôt 

Om Shanti

   
 
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    5 posture du lotus 

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Ashtâvakra Gîtâ

Ashtâvakra Gîtâ

L'Ashtavakra Gîtâ expose l'enseignement de la Connaissance pure (Jnâna-yoga), et incorpore la pensée des sages Yâjnavalkya et Vâmadeva.

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CHAPITRE I

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« 1 - Janaka dit : O Seigneur, dis-moi : comment un homme peut-il acquérir la Connaissance de la Vérité, obtenir la Libération, et pratiquer le renoncement ?                                                           2 - Ashtâvakra dit : O mon ami ! si la Libération est ton But dans la vie, alors évite les objets des sens et comme s'ils étaient un poison et recherche la compassion, la simplicité et la vérité comme on recherche le nectar.

3 - Tu n'es ni terre, ni eau, ni feu, ni air, ni éther. Sache que le Soi (Atman) est le témoin de cela et différent de cela, si tu veux atteindre la libération.

4 - Si tu cesses de t'identifier à ton corps, et restes en repos dans l'Intelligence, tu goûteras une Félicité immédiate, la Paix éternelle et la Libération de ta servitude imaginaire.

5 - Toi tu ne fais partie ni des Brahmanes ni des autres castes, tu n'appartiens pas non plus aux quatre étapes de la vie. Tu n'es pas un objet de perception des sens, tu es le seul Témoin, détaché par nature et sans forme. Sois Bienheureux.

6 - O Réalité omniprésente ! Vertu et vice, plaisir et douleur sont des états du mental, et ton Soi en est indépendant. Tu n'es ni celui qui agit ni celui qui jouit ; tu es toujours libre.

7 - Tu es le seul Sujet de tout, et de ce fait toujours libre. La cause de ta servitude imaginaire est que tu attribues la subjectivité aux objets plutôt qu'au Soi.

8 - L'égoïsme sous forme de « Je suis celui qui agit » ressemble à un grand serpent noir et venimeux. L'antidote de ce poison est de reconnaître que « Je ne suis pas celui qui agit ». Cette connaissance conduit à la Félicité.

9 - La sombre forêt de l'ignorance (de la nature du Soi) est cause de douleur et devrait être consumée par la conviction : « Je suis la seule Conscience toujours pure ».

10 - Tu es cette Conscience, la suprême Béatitude dans laquelle le monde apparaît comme un objet imaginaire, comme un serpent dans une corde. Sois heureux ! Tu es Cela !

11 - Celui qui se pense libre est libre, et celui qui se pense asservi est asservi. Vrai est le dicton : "Ce qu'un homme pense, il le devient."

12 - Le Soi est le témoin omniprésent, parfait, libre, unique, conscient, non-agissant, il ne s'attache à aucun objet, sans désir, éternellement serein. Il apparait comme étant le monde par l'effet d'une illusion.

13. Contemple toujours l'Intelligence à jamais immuable, l'Atman sans dualité. Renonçant à toute identification extérieure ou intérieure du Soi avec le non-Soi, abandonne la notion du soi individualisé.

14 - O mon enfant, le filet de l'identification de soi avec le corps t'a emprisonné assez longtemps. Avec l'épée de la Connaissance : « Je suis Intelligence », tranche cette illusion et sois heureux.

15 - Tu es totalement indépendant, non-agissant, lumineux de toi-même et sans faute. Ta servitude est de te croire libéré par la pratique du Samâdhi.

16 - L'univers est pénétré par toi et existe en toi. En vérité tu es par nature Conscience Absolue ; ne cherche pas refuge dans l'étroitesse du cœur en pensant que tu es autre chose.

17 - Tu es libre de toute modification ; indépendant, calme, sans dimension ou forme, imperturbable, ta nature est une Intelligence inimaginable. Connais-toi comme étant Conscience Pure.

18 - Sache que tout ce qui a forme est irréel, et que ce qui est sans forme est le Soi. Par cette connaissance, tu évites la possibilité de renaître.

19 -  A l'intérieur et à l'extérieur de la forme réfléchie dans le miroir, existe le miroir. Pareillement le Suprême Seigneur existe à l'intérieur et à l'extérieur du corps.

20 - Comme une cruche est remplie à l'intérieur et à l'extérieur par un éther identique, de même l'omniprésente Réalité est en toute chose. »

​.

CHAPITRE II

.

« 1 - Janaka dit : Oh merveille ! Je suis paisible, sans souillure, Connaissance pure, transcendant la nature. Jusqu’à présent j’ai été abusé par l’illusion.

2 – Comme, par ma lumière, Je révèle ce corps, ainsi Je révèle l’univers. Il m’appartient ou il n’est pas.

3 – En renonçant à ce grand univers en même temps qu’au corps, je perçois maintenant le Soi Suprême, par l’art de mon Yoga.

4 – Comme les vagues, l’écume et les bulles ne sont pas différents de l’eau, ainsi à la Lumière de la vraie Connaissance, l’Univers, né du Soi, n’est pas différent du Soi.

[…]

7 – Le monde apparaît comme le résultat de l’ignorance de la nature du Soi, et disparaît dès qu’on reconnaît la nature du Soi.

8 – Ma nature est Connaissance et n’est que Connaissance. En vérité, l’Univers est révélé à la Lumière de mon Soi.

[…]

10 - Le monde est né de moi-même, en moi il existe, en moi il se dissout ; comme les cruches retournent à la terre, les vagues à l’eau et les bracelets à l’or.

11 – Quelle merveille je suis, je salue mon Soi ! J’ai dépassé le stade de la destruction. Quand le monde entier, de Brahma à un brin d’herbe, est détruit, Je demeure.

12 – Quelle merveille je suis. En dépit du corps et de ses propriétés, je suis Un. Je ne vais nulle part, je ne viens de nulle part, je demeure en mon Soi, emplissant tout l’Univers.

13 – A moi toutes louanges, je suis extrêmement habile, sans forme, je soutiens l’Univers de toute éternité.

14 – Je suis merveilleux, adoration à mon Soi ! Je ne possède rien, et pourtant tout ce qui est conçu ou décrit est mien.

15 - En réalité, la Connaissance, le Connaissable et le Connaissant n’existent pas en moi. Je suis ce Soi parfait, Lui ; par manque de Connaissance seulement, les trois semblent exister.

16 - L’idée de dualité est la racine de toutes les souffrances ; son seul remède est la perception de l’irréalité de tous les objets et la réalisation de moi-même comme Unité, Pure Intelligence et Béatitude.

17 – Je suis Pure Intelligence ; par ignorance j’ai imaginé un conditionnement illusoire en moi-même ; méditant ainsi, sans cesse, je suis l’Absolu.

18 – Je ne suis ni asservi ni affranchi. Mon illusion a pris fin. Le monde, bien que paraissant exister en moi, en réalité n’a aucune existence.

[…]

25 – Comme il est étrange qu’en moi, l’océan illimité, les individualités se lèvent comme des vagues ! Elles se croisent et jouent pour un temps, puis disparaisent selon leurs natures respectives. »

.

CHAPITRE IV

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« […] 3 – Celui qui connaît la Vérité n’est affecté ni par le vice ni par la vertu, de même que le Ciel en réalité n’est pas affecté par les nuages qui le cachent, même s’il semble en être ainsi.

4 – Celui qui connaît la Vérité, le Mahâtma, qui a appris que l’Univers n’est autre que son propre Soi, vit comme il Lui plait.

5 – Des quatre espèces d’êtres créés, de Brahma au brin d’herbe, seul le sage, renonçant au désir et à l’aversion, sait que tout est Brahman.

6 – En vérité, il est rare le Mahâtma qui a réalisé que le Soi est Un-sans-second, et aussi Dieu en personne. Il fait ce qu’il pense devoir faire ; il n’a aucune crainte. 

[…] »

.

CHAPITRE XV

.

« […] 6 -  Sachant que ton Soi est le Soi de tous les êtres, et que tous les êtres demeurent dans le Soi, dégagé de l’égoïsme et du sentiment du mien et du tien, vis dans la Béatitude.

7 – Tu es cette Intelligence dans laquelle les mondes se lèvent comme les vagues dans la mer : affranchis-toi de la fièvre de la dualité, et vis dans la Béatitude.

8 – Aie foi, ô Aimé, ne sois pas abusé ! Tu es le Seigneur de l’univers ; tu es la Connaissance elle-même ; tu transcendes la nature ; en vérité tu es le Soi.

9 – Le corps est mû par les gunas ; il vient, reste et s’en va. Le Soi ne va ni ne vient ; il n’y a aucun motif de chagrin.

10 – Que ton corps dure jusqu’à la fin d’un âge du monde ou périsse aujourd’hui, rien ne peut être ajouté ou enlevé à ton Soi, qui es Pure Connaissance.

11 – Dans ton Soi, l’océan infini, les univers se lèvent et déclinent de leur propre mouvement, comme des vagues. Laisse-les se lever ou décliner, ils ne peuvent t’atteindre.

12 – Mon enfant, tu es pure Intelligence, le monde n’est pas distinct de toi ; aussi la pensée de rejeter ou d’accepter quoi que ce soit est dépourvue de signification.

[…]

17 – Celui qui a pleinement compris que l’univers n’est qu’illusion, deviens sans désirs et la Conscience Elle-même – ainsi demeure-t-il en paix.

18 - Dans l’océan du monde, Un seul était, est et verra. Il n’y a ni servitude ni Libération en toi. Vis dans la Béatitude parfaite et dans la Conscience que tout est accompli.

19 – Ne te trouble pas l’esprit pour acquérir ou abandonner quoi que ce soit. Demeure dans la Béatitude de ta propre nature.

20 – Abandonne la méditation ; ne garde rien dans ton esprit. Tu es libre, et la Béatitude même ; que veux-tu réaliser par la pensée ? »

.

CHAPITRE XVIII

.

« 1 - Ashtâvakra dit : Salutation à Celui qui est Béatitude, Paix et Lumière, dont la première lueur de la Connaissance fait disparaître comme un rêve toute illusion à l’égard de l’univers.

[…]

5 – La nature du Soi est absolue, immuable, sans tâche. Il n’est ni éloigné ni à atteindre (étant toujours atteint). Telle est la Vérité.

6 – Chez ceux qui ont connu le Soi, l’illusion est dissipée, et la Lumière de la Pure Connaissance brille à travers eux ; leurs détresses n’existent plus et ils vivent dans la Béatitude.

7 – Les sages savent que tout ce qui n’est pas le Soi n’est qu’une agitation du mental, étant libres, ils vivent comme vit un enfant.

8 – Ayant finalement compris que le Soi est Brahman, et que l’existence et la non-existence ne sont qu’imaginaires, que pourrait connaître, dire ou faire, celui qui est affranchi des désirs ?

9 – Les idées telles que : « je suis ceci » et « je ne suis pas cela » prennent fin avec la conviction que tout est le Soi. L’ayant réalisé, le yogin devient silencieux.

[…]

22 – Celui qui a transcendé le monde des apparences par une juste Connaissance, n’a ni joie ni tristesse. L’esprit serein, il vit comme s’il n’était pas lié à son corps.

23 – Serein et pur, celui qui se complaît dans le Soi, n’éprouve le désir de renoncer à rien et ne sent de manque nulle part.

[…]

41 – Les ignorants qui s’efforcent de contrôler leur mental n’y parviennent jamais ; mais les sages dont la première joie est dans le Soi, y parviennent sans effort.

[…]

67 – En vérité, glorieux est le Sage, affranchi des désirs et incarnation de la Béatitude infinie ; il a atteint l’état naturel de samâdhi par la réalisation de l’inconditionné.

[…] »

 

 

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Published by Turya Tita - dans Les textes anciens

Les Chemins De La Béatitude


lotus-coeur-jaune[1]   

   .    

Celui qui aime la Vérité est certain de réaliser Dieu. (Ramakrishna)

 

Invoquez avec Amour le Nom béni du Seigneur et la montagne de vos péchés s'évanouira à vos yeux comme une balle de coton brûle et disparait, si une seule étincelle tombe dessus. (Ramakrishna)

Chante sans cesse le nom du Seigneur et Sa gloire, afin que le miroir du coeur soit nettoyé. (Shri Chaitanya)

Sois plus humble que le brin d'herbe, patient et endurant que l'arbre, ne revendique aucun honneur pour toi, honore tous les êtres. (Shrî Chaitanya)

Ayez de l'Amour pour tous, nul n'est autre que vous. (Ramakrishna)

C'est la foi dans le Nom du Seigneur qui accomplit les miracles, car la foi c'est la vie et le doute c'est la mort. (Ramakrishna)

 

L'Amour de Dieu et la charité envers les hommes est le premier pas de la Sagesse parfaite. (Shrî Arobindo)

L'Amour en vérité est Dieu. (Thiroumoular)  

Quoique je fasse, O Seigneur, tout cela est ton culte. (Shankaracharya)

Sept cents maîtres du Soufisme ont parlé sur le Soufisme. Le premier a dit la même chose que le dernier. Les phrases ont été diverses, mais l'idée est restée la même : Le Soufisme est l'abandon du superflu. Il n'y a rien de plus superflu que ton moi, car en t'occupant de ton moi, tu t'éloignes de Dieu. (Sayd Abu Said)

Ni Ma terre ni Mon ciel ne Me contiennent, mais Je suis contenu dans le coeur de Mon serviteur fidèle. (Hadith)  

Si le connu disparaissait, la connaissance apparaîtrait. (Ibn’ Arabi)



O Soufi si tu purifies le miroir de ton coeur, une porte s'ouvrira à toi. Le rayonnement de Dieu brillera sur toi. (Ibn Arabi)

Celui qui se connait soi-même, connaît son Seigneur. (Hadîth)

La Seigneurie Divine comporte un secret et ce secret c'est toi-même. (Sahlat-Tostari)

Le soufi est celui qui ne voit dans les deux mondes rien d'autre que Dieu. (Shibli)

Le prochain, le voisin, le compagnon sont tous Lui ! Sous les haillons du mendiant et la pourpre du roi, c'est Lui. (Jami)

Si tu cherches l'union avec Dieu, ne tourmente le coeur de personne. (Baba Farid)

Vous cherchez votre propre bonheur et je vous dis qu'une telle chose n'existe pas. Le bonheur n'est jamais votre : il est lorsque le moi n'est pas. (Nisargadatta)

Ne connaître que les Ecritures, c'est ne rien connaître. Connaître c'est être. (Nisargadatta)

L'homme réalisé connaît ce dont les autres ont simplement entendu parler, mais n'ont pas l'expérience. (Nisargadatta)

Quand l'océan des pensées est agité par le vent du désir, il ne peut reflèter Dieu. (Ramakrishna)

Pour être libre dans le monde, il faut être mort au monde. (Nisargadatta)

Le renoncement est pure gnose et non la robe ocre ou le crâne rasé. (Ramana Maharshi)

 

La vie spirituelle n'est possible que pour celui qui sait être patient. (Mata Amritanandamayi)

Si le Soi est réalisé, le monde cesse d'apparaître comme une réalité objective. (Ramana Maharshi)

Le monde et le mental apparaissent ensemble et disparaissent ensemble. (Ramana Maharshi)

Quand l'ego meurt, toutes les difficultés cessent. (Ramakrishna) 

L'ego n'est qu'une ombre, une obsession et une illusion. Toute vie est Une - et c'est toi-même. (Swâmi Ramdas)

 

Tu peux discourir souvent sur le Soi ou écouter différents livres sacrés, tu ne trouveras la paix que par l'oubli de tout. (Astravakra Gîtâ)

L'ignorance de la Réalité, c'est prendre l'impermanent, le malheur, ce qui n'est pas le Soi, pour le permanent, le pur, le bonheur, le Soi. (Yoga Sutras)

Si le mental demeure en paix dans l'Un, les vues duelles disparaissent d'elles-mêmes. (Sin Sing Mei)

Heureux ceux qui ont le coeur pur, car ils verront Dieu. (Sermon sur la montagne)

Jésus a dit : Quand vous ferez le deux Un, vous serez Fils de l'homme et si vous dites : montagne, éloigne-toi, elle s'éloignera. (Evangile selon Thomas)

Qui ne désire rien possède tout. Qui désire tout n'a, en vérité, encore rien reçu. (Angelus Silesius)

Le Ciel est en toi. Arrête, où cours-tu donc, le Ciel est en toi ; et chercher Dieu ailleurs, c'est le manquer toujours. (Angelus Silesius)

Tout se fait par amour. J'ai compris que seul l'Amour guérit. (Sainte Thérèse d'Avilla)

Je suis sortie du monde grâce à un autre monde ; une représentation s'est effacée grâce à une représentation plus haute. Désormais je vais vers le repos où le temps se repose dans l'Eternité du temps. Je vais au Silence. (Evangile selon Marie)

 

Le véritable Silence est l'absence d'ego. (Ramana Maharshi)

Lorsqu'on réalise Brahman, plus rien ne peut être dit. (Mata Amritanandamayi)

Lorsqu'on considère tous les êtres à travers son propre Atman, et son propre Atman à travers tous les êtres, on s'est identifié à Brahman. (Annapurna Upanishad)

Renonce à toutes tes constructions mentales, sois d'humeur égale, emplis ton esprit de quiétude, et deviens un sage, qui a épousé le Yoga du renoncement, qui possède et la Connaissance et la Liberté. (Annapurna Upanishad)

 

Celui qui sait voit Dieu partout ; l'ignorant voit le monde dans sa diversité et souffre comme l'enfant imaginant que son ombre est un fantôme. (Yoga vasishtha)          

   

Quoi que je regarde, je ne vois nul autre que Toi. (Khwaja Mir Dard)

 

 Il n’y a qu’un seul péché – se détourner de Lui. Que chacun de vos actes, chacune de vos pensées soit devant Lui comme une fleur épanouie et il n’y aura plus de péché. (Dialogues avec l’ange)

Lui est silence. Lui qui est toujours avec vous. Son enseignement est aussi silence. Ce qui est silence ne peut être dénaturé. Ainsi, celui qui se cache derrière tous les mensonges ne peut s’y glisser. L’invisible ne peut être figuré, ainsi, Lui ne peut être défiguré. (Dialogues avec l’ange)

Seul celui qui est nu peut recevoir de Lui le vêtement de Lumière. (Dialogues avec l’ange)

   

     Le Seigneur Suprême est omniscient,Omnipuissant et Omniprésent. Depuis que je possède les attributs de Shiva, je suis identique au Seigneur Suprême. Avec cette ferme conviction, l'on devient Shiva. (Vijnâna Bhairava)

  

La Connaissance est l'Eveil. (Shivasutras) 

  On atteint le pouvoir Divin en réalisant l'Etre Pur. (Shivasutras)

  On atteint facilement l'état de Shiva, avec une Connaissance pure. (Shivasutras)

    La Divinité est Félicité éternelle de la non-dualité. (Nirvana Upanishad) 

      So'ham : Lui je suis. Identité suprême entre l'Atman et le Brahman. Est Paramahamsa qui a atteint cet état d'union. (Nirvana Upanishad) 

 

C'est en effet de la Béatitude que naissent tous les êtres. C'est par la Béatitude qu'ils subsistent, c'est à la Béatitude qu'ils retournent. (Taittiriya Upanishad)

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Les Chemins Du Bienheureux Seigneur Miséricordieux

        Extraits  de la Bhagavad-Gîtâ

    .  

 

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« Nombreuses sont Mes vies passées, et les tiennes aussi, ô Arjuna ; toutes Je les connais, mais tu ne les connais pas, ô fléau des ennemis.

Bien que Je sois le non-né, bien que Je sois impérissable dans Mon existence propre, bien que Je sois le Seigneur de toutes les existences, cependant Je repose sur Ma propre nature, et Je prends naissance par Ma propre Mâyâ.

Chaque fois que le dharma s'efface et que monte l'injustice, alors Je prends naissance. Pour la libération des bons, pour la destruction de ceux qui font le mal, pour mettre sur le trône la Justice,  Je prends naissance d'âge en âge.

Celui qui connaît ainsi dans leurs justes principes Ma Divine naissance et Mon oeuvre Divine, celui-là, quand il abandonne son corps, il n'a pas à renaître, il vient à Moi, ô Arjuna.

Délivrés de l'attraction et de la peur et de la colère, pleins de Moi, prenant refuge en Moi, beaucoup d'êtres purifiés par l'austirité de la Connaissance sont arrivés à Ma nature d'être.

Comme les hommes choisissent de M'approcher, ainsi Je les accepte en Mon Amour ; les hommes suivent de toutes manières Ma voie, ô fils de Prithâ.»

« Même si tu es le plus grand pécheur par delà tous les pécheurs, tu franchiras tout le mal tortueux dans la nef de la Connaissance.

Comme un feu attisé réduit son bois en cendres, ô Arjuna, ainsi le feu de la Connaissance réduit en cendres toutes les oeuvres.

Il n'est rien au monde qui soit égal en pureté à la Connaissance ; l'homme rendu parfait par le Yoga découvre cela dans le Moi, de Lui-même, avec le temps.

Celui qui a la foi, qui a conquis et maîtrisé son mental et ses sens, qui a fixé tout son être conscient sur la Réalité Suprême, celui-là atteint la Connaissance ; et, ayant atteint la Connaissance, il va rapidement à la Paix Suprême.»

«Parmi les vertueux qui se tournent vers Moi (le Divin) avec dévotion, ô Arjuna, il y a quatre sortes de bhaktas (adorateurs) : ceux qui souffrent, ceux qui cherchent le Bien dans le monde, ceux qui cherchent la Connaissance, et ceux qui M'adorent avec la Connaissance, ô Seigneur des Bhâratas.

Parmi eux, celui-là est le meilleur qui a la Connaissance, qui est toujours en union constante avec le Divin, dont la bhakti est toute concentrée sur Lui ; il a pour Moi parfait Amour et il  est Mon bien-aimé.

Nobles sont-ils, tous sans exception, mais celui qui a la Connaissance est en vérité Moi-même ; car pour son But suprême, il M'accepte, moi, le Purushottama, avec qui il est en Union. »

«Ceux  dont l'âme est grande, ô Pârtha, qui demeurent dans la nature Divine, ceux-là Me connaissent comme l'Impérissable, origine de toutes les existences, et Me connaissant tel, ils se tournent vers Moi d'un amour unique et entier.

Toujours M'adorant, persévérant dans leur effort spirituel, se prosternant devant Moi avec dévotion, ils Me rendent un culte en un constant Yoga.

D'autres encore Me cherchent par le sacrifice de la Connaissance et M'adorent en Mon Unité et en chaque être distinct et en chacune de Mes millions d'universelles faces.»

«Celui qui M'offre avec dévotion une feuille, une fleur, un fruit, une coupe d'eau - cette offrande d'Amour, venue d'une âme qui s'efforce, M'est agréable.

Quoi que tu fasses, de quoi que tu jouisses, quoi que tu sacrifies, quoi que tu donnes, quelque énergie de tapasya que tu déploies, de volonté ou d'effort d'âme, fais-en une offrande à Moi.

Ainsi tu seras libéré des résultats bons ou mauvais qui constituent les chaînes de l'action ; ton âme en Union avec le Divin par la renonciation, tu deviendras libre et parviendras à Moi.

Je suis égal en toutes les existences, nul ne M'est cher, nul par Moi n'est hai ; cependant ceux qui se tournent vers Moi avec Amour et dévotion, ils sont en Moi et Je suis aussi en eux

«Celui qui connaît en leurs justes principes ceci Ma souveraineté qui tout pénètre, et ceci Mon Yoga, s'unit à Moi par un Yoga qui ne temble pas ; on n'en saurait douter.

Je suis la naissance de toute chose, et de Moi tout émane pour se développer en action et mouvement ; comprenant cela, les sages M'adorent dans le ravissement.

Leur conscience pleine de Moi, leur vie entièrement donnée à Moi, s'illuminant les uns les autres, ne s'entretanant que de Moi, ils sont à jamais satisfaits et joyeux.

A ceux qui sont sont ainsi en Union constante avec Moi, et qui M'adorent en un délice intense d'Amour, Je donne le Yoga de la compréhension, par lequel ils viennent à Moi.

Par compassion pour eux, logé  en leur moi, Je détruis par la lampe resplendissante de la Connaissance les ténèbres nées de l'ignorance. » 

«Le Seigneur se tient au cœur de toutes les existences, ô Arjuna et Il les fait tourner et tourner montées sur une machine par le moyen de Sa Mâyâ. 

En Lui prends refuge, en toutes les voies de ton être et par Sa grâce tu parviendras à la Paix suprême et à la condition éternelle. 

Ainsi t'ai-Je exposé une connaissance plus secrète que celle-là même qui est cachée ; ayant pleinement réfléchi sur elle, agis comme tu le voudras. 

Et maintenant entends la parole suprême, la parole la plus secrète, que Je vais te dire ; tu es Mon bien-aimé intimement ; c'est pourquoi Je parlerai pour ton bien. 

Emplis de Moi ta pensée, deviens Mon amant et Mon adorateur, sacrifie à Moi, sois prosterné devant Moi, à Moi tu viendras, c'est l'assurance que Je te fais, car tu M'es cher. 

Abandonne tous les dharmas et prends refuge en Moi seul, Je te délivrerai de tout péché et de tout mal, ne t'afflige point. 

Cela, jamais tu ne devras le dire à ce qui est sans ascèse, à qui est sans dévotion, à qui ne se voue à servir ; ni non plus à qui Me méprise et Me rabaisse. 

Celui qui, avec la plus haute dévotion pour Moi, proclamera parmi Mes dévots ce secret suprême, sans aucun doute il viendra à Moi.»

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lotus-coeur-jaune[1]