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L' Enseignement Du Yoga Suprême

  • : L'Union Divine - La Fine Fleur Du Yoga
  • : Le Yoga est l'expérience directe de la Réalité. C'est la réalisation du Soi dans sa plénitude, l'Etat Divin. Dans ce blog vous trouverez l'essentiel de ce que vous devez savoir sur ce sujet : l'historique, la philosophie, la métaphysique, l'être humain, l'aspirant au Yoga, les différentes formes du Yoga, la Libération Spirituelle, l'Union Divine, les plus grands Maîtres spirituels et les principaux textes anciens. Un lexique, une bibliographie et quelques vidéos compléteront cet enseignement du Yoga Suprême.
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Le Chemin De L' Auteur

  • La fine fleur du yoga
  • Adoration - Connaissance - Méditation - Œuvres - Bhakti - Jnâna - Râja - Karma - Hatha - Yoga - Ayurvéda - Spiritualité - Gnose - Christianisme - Soufisme - Taoisme - Unité - Amour - Partage
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Les Chemins De L' Inde

undefinedCarte de l'Inde ancienne

bhimbetka-inde.jpgBhimbetka

harappa.jpgHarappa

 Mohenjo-Dora

lingam-harappa.jpgLinga Harappa

harappa-yogin.jpgYogin Harappa

undefinedPashupati

tr-thankara-jain.jpgJain Trithankara

jain-trithankara.jpgTrithankara

premiers-aryens.jpgAryen Perse

Rig-Veda.jpgRig-veda

Indra.jpgIndra

Agni.jpgAgni

undefinedSanskrit

sadashiva.jpgSadashiva

trimurti.jpgTrimurti

brahma-copie-1.jpgBrahma

vishnou.jpgVishnou

shiva-copie-1.jpgShiva

sc-nes-de-vie-de-Bouddha.jpgScènes de la vie de Bouddha

undefinedBouddha

undefinedBouddha
style gréco-indien

mahavira-copie-2.jpgMahavira

le-sermon-de-mahavira.jpgLe sermon de Mahavira

ajanta.jpgAjanta

elephanta.jpgElephanta

empire-Maurya.jpgEmpire Maurya

nataraja.jpgNataraja

undefinedShankaracharya

undefinedAbhinavagupta

natha-yoga.jpgNatha-yoga

hatha-yoga-1.jpgHatha-yoga

rama.jpgRama

krishna-3.jpgKrisnha

krishna-et-les-gopis.jpgKrishna et les gopis

sultan-de-delhi.jpgSultan de Delhi

undefinedAkbar

soufi-1.jpgSaints Soufis

caitanya.jpgCaitanya

vallabha.jpgVallabha

Mirabai.jpgMirabaï

guru-nanak.jpgGuru Nanak

kabir.jpgKabir

sri-ramakrishna.jpgShri Ramakrishna

sri-aurobindo.jpgShri Aurobindo

ramana-maharshi.jpgRamana Maharshi

swami_ramdas.jpgSwami Ranmdas

ma_ananda_moyi.jpgMa Ananda Moyi


 

Les Chemins De L' Union

Les Chemins Des Annuaires

         145  

http://annuaireduyoga.com

lui

Merci de votre visite et à bientôt 

Om Shanti

   
 
http://www.yoganet.fr

    5 posture du lotus 

http://annuaire.pro/yoga/    

 

23 juillet 2019 2 23 /07 /juillet /2019 17:52
Le véritable Yoga
QUE  LA  PAIX  SOIT  AVEC  VOUS 
SOYEZ  DANS  LA  JOIE

 

" Toute âme en puissance est divine. Notre but est de manifester le Divin qui est en nous, en maîtrisant la nature extérieure et intérieure. Parvenons-y par l'adoration, par la connaissance, par la méditation, par le travail, par l'une ou plusieurs de ces voies, ou par toutes, et soyons libres. C'est là toute la spiritualité - religion (Yoga). Les doctrines, les dogmes, les rites, les livres, les temples et les formes ne sont que des détails secondaires." (Swami Vivekananda)  

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LE VERITABLE YOGA (pas celui des cours de fitness) est une chance qui nous est donnée pour nous élever volontairement vers les sommets de la spiritualité. Le Yoga est si vaste qu'il englobe toute chose, le proche comme le lointain, l'apparent comme le caché, le fini comme l'Infini. Le Yoga est le chemin de toute une vie, et c'est vraiment une chance et une grâce, que de pouvoir entreprendre actuellement ce chemin de la réalisation spirituelle.

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LE VERITABLE YOGA est universel et intemporel, mais s'adresse uniquement à tous ceux qui se posent des questions (pertinentes) sur les enseignements des grands maîtres spirituels (modernes et anciens). En effet, s'il n'y a pas de questionnement initial et d'intérêt pour la spiritualité, il ne peut y avoir de réelles réponses (sauf grâce particulière). Mais si l'Inde (avec ses différentes périodes historiques) a été le berceau du Yoga, aujourd'hui cette discipline a largement dépassé les cadres de son environnement originel, et appartient maintenant à l'humanité entière (depuis internet). Chacun peut à l'heure actuelle, faire des recherches sur le web, et trouver des réponses à ce qu'il cherche. Tout ce qu'il faut, c'est être sérieux et avoir soif de connaissance spirituelle.

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LE VERITABLE YOGA demande a être étudié au quotidien, à la lumière des grands textes anciens de référence (Bhagavad-Gîtâ, Upanishads, Yoga-sûtras...). L'étude du Yoga (svâdhyâya) est indispensable, et nous permet de pénétrer en profondeur dans le domaine de la connaissance pure (Jnâna-yoga). Mais si le véritable Yoga est une science,  c'est aussi une grâce, et sans la dévotion au Seigneur (Bhakti-yoga), notre chemin ne saurait être complet. Nous devons aussi travailler dans le monde (Karma-yoga) et méditer (Râja-yoga), en vue de purifier notre esprit et de pacifier notre mental. Quand à la pratique du Hatha-yoga, c'est avant tout une préparation  au Râja-yoga et une aide précieuse pour les adeptes réguliers.

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LE VERITABLE YOGA est un long travail de mûrissement intérieur, avec ses périodes d'interrogations, ses périodes de doutes et ses réelles avancées. Le mieux serait d'être auprès d'un authentique maître spirituel vivant (guru) pour pouvoir bénéficier de son rayonnement et de sa guidance. Mais même en Inde, ce privilège devient de plus en plus difficile à réaliser maintenant, tant les authentiques gurus se font rares. Quelque soit notre condition présente, nous devons nous mettre en route, et entreprendre une vraie pratique spirituelle (sadhana) pour nous purifier et nous diviniser. Cela demande évidemment que nous mettions Dieu à la première place dans notre vie, et non pas Le reléguer à une place inférieure.

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LE VERITABLE YOGA est aussi la connaissance des autres traditions spirituelles de l'Orient et de l'Occident (gnose, mystique chrétienne, soufisme, taoïsme), et la reconnaissance finale ; qu'au-delà de la dualité et des divisions de ce monde, la vérité est une et intemporelle. C'est pour cela, qu'il est important de lire et de relire ; de se laisser imprégner par les versets essentiels de tous les livres saints des grandes religions de l'humanité et par les enseignements des plus grands maîtres spirituels.

Guru et disciple

Guru et disciple

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23 juillet 2019 2 23 /07 /juillet /2019 17:51

  "Le Yoga est le gardien de la Loi éternelle, le Yoga est le gardien de la Connaissance." (Yoga anka)

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DEFINITION DU MOT YOGA : Dérivé de la racine sanskrite « yuj » qui veut dire unir, le mot Yoga fut donné très tôt à l'ensemble des techniques psycho-physiologiques des anciens peuples de l’Inde. Le même terme sert à désigner à la fois, le But à atteindre et les moyens mis à la disposition de l'aspirant pour y arriver. Pris dans le sens de « lien », le mot Yoga est synonyme du mot re-ligion (ce qui relie). C’est l'union du moi individuel au Soi universel, c'est à dire Dieu. Mais à la différence des religions ritualistes, le Yoga se situe essentiellement au niveau de l'expérience et non au niveau de la simple croyance. Son domaine est de l'Ordre Spirituel, et son enseignement se s'adresse qu'à ceux qui sentiront d'une manière ou d'une autre son appel ; l'Appel du Divin.

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ORIGINE DU YOGA : L'origine du Yoga se perd dans la nuit des temps. Son histoire est aussi vieille que celle de l'humanité. C'est l'histoire de l'homme face à ses peurs, face à ses doutes, face à ses interrogations et face à sa Réalisation. Le Yoga commence en fait, avec les grandes questions de l'être pensant : Qui-suis-je ? Qu'est-ce que la Conscience ? Qu’est-ce que la Vie ? Ces questions sont inscrites au plus profond de nous-mêmes. Que nous soyons Européens, Africains, Asiatiques, Américains ou Océaniens, nous sommes tous des êtres humains, ayant une origine commune et un destin commun. Nous vivons tous sur une planète bleue, en orbite quelque part autour d'une des innombrables étoiles de notre galaxie, parmi les centaines de milliards de galaxies qui forment l'univers.

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UN MESSAGE UNIVERSEL : Bien que le Yoga soit codifié par les grands textes sanskrits de l'Inde, il appartient en fait à l'humanité entière, et fait appel à ce qu'il y a de plus d'universel en nous-mêmes. Il s'inscrit dans un plan beaucoup plus vaste, que celui d'un seul pays, d'une seule culture, ou d'une seule religion. Il rejoint un plan beaucoup plus vaste, de tous ceux qui cherchent, à travers le monde et l'univers, à percer les mystères de l'Etre et à réaliser l'Union Divine.

 

 

 

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23 juillet 2019 2 23 /07 /juillet /2019 17:50

"Loin de nous dans le rêve et dans le temps, l'Inde appartient à l'ancien Orient de notre âme." (André Malraux)

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INVITATION AU VOYAGE : Pour bien comprendre l'évolution de la pensée humaine et sa découverte du Yoga, nous allons faire maintenant, un grand voyage dans l'espace et dans le temps. Nous allons nous rendre en Inde, afin de mieux cerner notre sujet. 

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LE BERCEAU DE L’INDE : Nous devons regarder l'Inde, comme une sorte de mosaïque géante de peuples, de coutumes et de religions variées. Contrairement au reste du monde, l'Inde a su préserver (mais pour combien de temps ?) son ancien héritage. C'est un véritable tableau vivant de l'évolution de l'humanité, où se côtoient toutes les religions, toutes les croyances et toutes les superstitions. Géographiquement, l'Inde est délimitée au nord par l’Himalaya, à l'est par le golfe du Bengale, au sud par l'océan Indien et à l'ouest par la mer d'Oman. Jadis le Pakistan et le Bengladesh faisaient partie intégrante de ce vaste territoire. 

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23 juillet 2019 2 23 /07 /juillet /2019 17:49

APPROCHE DE L'INDE : L'Inde offre une telle diversité de géographies, de périodes et d'événements différents, qu'il nous faudrait plusieurs livres pour bien expliquer toute la richesse et l'importance d'un tel pays. Dans le petit résumé historique qui va suivre, nous nous référerons essentiellement aux ouvrages d'Alain Daniélou.

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LE PALEOLITHIQUE : La préhistoire a commencé il y a 3,5 millions d'années et s'est achevée avec l'invention de l'écriture. Nous ne pouvons dire que peu de choses sur ces temps très reculés. L'australopithèque est apparu vraisemblablement en Afrique. Encore très proche du singe, il fait bientôt place à l'homo habilis, premier représentant du genre auquel nous appartenons. Avec ses mains agiles, l'homo habilis apprend à tailler ses propres d'outils et à construire des abris. La vie en communauté suscite de nombreux échanges, dont l'utilisation du langage articulé (forme rudimentaire). Il y a environ 2 millions d'années, l'homo erectus surpasse son ancêtre par sa taille plus haute et son intelligence plus développée. Il émigre progressivement vers le nord, à la recherche d’une nourriture plus abondante. Entre 800 000 et 500 000 ans avant notre ère, la maîtrise du feu marque une étape importante dans l’histoire de l’évolution de l’humanité. La famille des hominides se compose alors de plusieurs espèces, dont l’homme de Neandertal. Il vit en Europe et sur la côte orientale de la Méditerranée, invente de nouvelles techniques et enterre ses morts. Avec l’arrivée de l’homme de Cro-Magnon  (Homo Sapiens = Homme Sage), il y a environ 150 000 ans, nous sommes maintenant en présence de notre lointain parent. Il parle, nous ressemble en tous points, vit en nomade et ne tarde pas à coloniser la terre entière.

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L’ANIMISME : Pour les hommes du paléolithique, la création toute entière relève du "Grand Mystère". Toutes les forces de la Nature sont perçues comme des "Puissances" pouvant être amadouées et l’Animisme devient la religion commune à l’ensemble de l’humanité. Le culte des ancêtres, le monde des esprits, la pratique de la magie et de la sorcellerie, les petites et les grandes superstitions, tout cela provient de ce lointain passé. Nous trouvons encore dans les contrées les plus reculées de l’Inde, des descendants de ces anciens peuples. Ces Proto-Australoïdes sont appelés Adivâsi (premiers occupants). Ils n’ont que peu de contact avec le monde extérieur, conservent jalousement leurs rites et leurs coutumes et parlent un langage de type munda ou mom-khmer.

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23 juillet 2019 2 23 /07 /juillet /2019 17:48

LE NEOLITHIQUE : A la fin de l’ère glaciaire, aux alentours de 12 000 ans avant J.C., le climat général de la terre se réchauffa brusquement et les conditions d’existence devinrent beaucoup plus clémentes pour l’ensemble de l’humanité. Les anciennes tribus nomades se sédentarisèrent petit à petit. Elles apprirent à cultiver la terre, à domestiquer des animaux, à fabriquer toutes sortes d’objets et à vivre dans des villages fortifiés. C’est durant cette même période, qu’apparut en Inde un peuple nouveau à la peau brune et aux cheveux lisses : les Dravidiens. Leur origine reste assez obscure. Selon leur propre légende, ils seraient venus d’un continent englouti par les eaux, suite à la fonte des glaciers.

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LA CIVILISATION DE L'INDUS : Quatre mille ans avant notre ère, les Dravidiens occupaient déjà une grande partie de l'Inde. Ils développèrent une civilisation raffinée (civilisation de l’Indus) qui atteignit son apogée avec la construction des cités de Mohenjo-Dora et d’Harappa. Ces deux cités (actuel Pakistan) ont laissé d’importants vestiges qui ont permis aux archéologues de se faire une idée assez précise de la vie à cette époque. Loin d’être une civilisation d’exclusion et de repli, la culture dravidienne entretenait au contraire de nombreux échanges avec le Moyen-Orient et le monde méditerranéen.

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LE SHIVAISME ANCIEN : La principale religion des Dravidiens fut le Shivaïsme. Religion encore proche de la nature, l'ancien Shivaïsme fait appel aux énergies des profondeurs pour s'élancer vers le Divin. Il inclut à la fois des éléments de magie, de sacrifice et d'obtention de pouvoirs. A ces fins, les adeptes avancés pratiquent des exercices de contrôle du corps et du souffle. Ils explorent leur monde intérieur et codifient une science qui prendra plus tard le nom de Yoga.

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LE JAINISME ANCIEN : Une autre grande religion d'origine très ancienne se développa parallèlement en Inde. Sans être vraiment athée, le Jaïnisme à la différence du Shivaïsme, ne recherche pas prioritairement le contact avec le Divin. Sa philosophie dualiste (esprit-matière) prône la théorie de la transmigration, du karma et de la libération finale du cycle des renaissances (Nirvana). C'est ce même fond de philosophie que nous retrouverons plus tard dans le Sâmkhya et dans le Bouddhisme. 

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23 juillet 2019 2 23 /07 /juillet /2019 17:47

LES GRANDES INVASIONS ARYENNES : Aux alentours du IIe millénaire avant J.C., des peuples nomades venus d'Ukraine, sans doute pour des raisons climatiques, envahirent par couches successives, l'Inde, le Moyen-Orient et l'Europe. Leur pénétration dans la vallée du Gange se fit sur plusieurs siècles. Ils détruisirent les cités de l'Indus et s'établirent dans tout le nord de l'Inde. Les Aryens, ces hommes du nord à la peau blanche, combattirent farouchement les autochtones et les réduisirent peu à peu en esclavage. Les Dravidiens qui ne furent pas vaincus, durent s'enfuir et se réfugier dans le Sud, où ils purent maintenir un état de relative indépendance jusqu'au début de l'ère chrétienne. Les Aryens établirent alors un système de castes héréditaires très élaboré, garantissant ainsi pour des millénaires leur domination et leurs privilèges. (Bien que le système des castes ait été officiellement aboli sous le gouvernement d'Indira Gandhi (1917-1984), la société indienne reste profondément marquée par ces divisions internes et aujourd'hui encore, pour les hindous les plus orthodoxes, tous les Occidentaux sont considérés comme des hors-caste).

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LE VEDISME : Les Aryens apportèrent avec eux leurs propres croyances et leur religion. Le Védisme, (ou religion des Védas), reposait avant tout sur l'autorité indiscutée de quatre livres sacrés : les Védas. Il consistait d'abord en la reconnaissance d'un véritable panthéon de Divinités (Indra, Agni, Varuna, Soma…) régissant les différents plans de l'existence. Le culte védique se caractérisait par la notion de sacrifice, de l'offrande solennelle faite à un dieu, en vue de l'obtention d'un bien, d'une faveur, ou d'un privilège. Ces cérémonies se faisaient généralement autour d'un feu, d'un foyer, réunissant une nombreuse assemblée, ayant à leur tête une classe de prêtres bien distincte : les Brahmanes. La théorie du karma et de la transmigration, telle que nous la connaissons actuellement, était complètement étrangère aux conceptions philosophiques et religieuses des Védas. Pour ces anciens Aryens, la vie idéale sur terre était faite pour durer « cent ans » et la mort n’était en fin de compte, que la continuité des mêmes jouissances et des mêmes privilèges, dans le paradis de leurs ancêtres.

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LE SANSKRIT : L'écriture est apparue simultanément en Inde, à Sumer et en Egypte vers 3000 ans avant J.C. L'ancienne écriture de Mohenjo-Daro qui n'a pas encore été déchiffrée, semble avoir disparu juste après l'invasion des Aryens qui eux, ignoraient l'écriture. Il fallut attendre le VIe siècle avant J.C., pour voir apparaître en Inde une nouvelle forme d'écriture, d'origine sémite et à vocation commerciale. Les Aryens inventèrent alors une langue artificielle, dérivée du védique, qui se voulait parfaite, inspirée par les dieux et employée par les érudits : le sanskrit. Cette écriture, particulièrement riche en vocabulaire métaphysique, permit aux Aryens de fixer par écrit leurs textes religieux et philosophiques, jusqu'alors retransmis oralement et d'établir ainsi une véritable domination culturelle sur toute la société indienne. 

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23 juillet 2019 2 23 /07 /juillet /2019 17:46

UN GRAND BRASSAGE CULTUREL ET RELIGIEUX : Nous ne savons pas exactement quand s'opéra cette transformation, mais il est certain qu'au contact des éléments autochtones, ou par l'effet d'une rapide évolution interne, les formes anciennes de la religion védique se modifièrent profondément. Les Aryens, tout en maintenant leurs privilèges sociaux, assimilèrent graduellement certains éléments des arts et des techniques des peuples conquis, ainsi que beaucoup des conceptions philosophiques et religieuses du Shivaïsme et du Jaïnisme. Aux cours des millénaires qui suivirent, l’histoire de l'Inde connut bien des périodes différentes.

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LE BRAHMANISME : La première grande période s'étendit jusqu'à la fin du IIIe siècle après J.C. Elle correspond à la mise en place du panthéon hindou (Brahmâ, Vishnou, Shiva) tel que nous le connaissons aujourd'hui, ainsi qu'à la fixation et à l'extension des écrits référentiels (Upanishads, Darsanas). Cette période, très féconde sur le plan spirituel, met déjà en évidence une nette démarcation entre les formes extérieures de la religion ritualiste des Védas et la recherche purement intérieure du Yoga.

LE BOUDDHISME : Au fil du temps, la société indienne se figea dans une sorte de ritualisme stérile. Les cérémonies védiques, devenant de plus en plus sophistiquées et de plus en plus coûteuses, ruinèrent peu à peu le pays. C'est dans ce contexte social plus ou moins décadent, que naquit Siddartha Gautama, celui qui allait devenir pour l'ensemble de l'Asie, le Bouddha (l'Eveillé). Né en 563 avant J.C. dans une famille princière du sud du Népal, Gautama fut dès sa naissance promis à un destin exceptionnel. Renonçant au monde à l'âge de trente ans, il se livra alors à une ascèse intense pendant plusieurs années, et parvint finalement à l’illumination. Sa doctrine, reposant sur la théorie du karma et de la transmigration, se voulait une réponse concrète et radicale au problème de la souffrance humaine. Aussi exposa-t-il ses «Quatre Nobles Vérités», d'abord à ses anciens compagnons, puis à des disciples qui devinrent rapidement de plus en plus nombreux. S'opposant au Védisme (religion révélée) et au Shivaïsme (religion non-dogmatique), il combattit à la fois le système des castes, le ritualisme et les superstitions. Un Ordre fut créé et le Bouddhisme qui ressemblait plus à son origine à une philosophie qu'à une véritable religion, commença à prendre en Inde, une influence de plus en plus importante. Du IVe siècle au IIe siècle avant J.C., la dynastie des Mauryas favorisa davantage la nouvelle religion aux dépens du culte védique. Mais c'est en 274 avant J.C., que l'Inde entière, à la suite du roi Açoka, se convertit massivement au Bouddhisme. Pendant son règne, le roi Açoka convoqua un grand concile pour définir par écrit le Canon bouddhiste et par là même pour combattre les hérésies. De nombreux missionnaires furent envoyés dans tous les pays voisins, ainsi qu'en Grèce et dans le monde méditerranéen.

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LE JAINISME : C'est à la même époque qu'apparut Mahâvira (559 avant J.C.), 24ème et dernier prophète de la religion Jaïn. Un lointain passé ayant déjà permis au Jaïnisme de s'établir en ces lieux, Mahâvira passa plus pour un réformateur que pour un innovateur. Son influence ne dépassa guère le cadre de l'Inde, malgré l'envoi de nombreux missionnaires. Néanmoins, plusieurs grandes valeurs liées à cette religion, telles la non-violence et le végétarisme, imprégnèrent et modifièrent profondément toute la société indienne. Aujourd'hui encore, cette très ancienne religion, toujours présente sur ce vaste territoire, quoique en faible pourcentage, porte témoignage d'un passé immémorial. 

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L'INFLUENCE DES GRECS : Durant cette même période, l'Inde eut à subir la domination et l'influence des Grecs (IIIe- IIe siècles avant J.C.). Depuis les temps les plus anciens, le commerce et les échanges avec le monde méditerranéen n'avaient jamais cessé d'exister. Mais avec l'avènement d'Alexandre-le-Grand et son désir de conquêtes, les Grecs allèrent établir en Inde et en Afghanistan, une véritable suite de petits royaumes, plus ou moins autonomes entre eux. L’influence des Grecs se fit surtout ressentir dans le domaine des arts, de la sculpture et de l’architecture. Mais finalement, peu de temps après la disparition d'Alexandre-le-Grand (323 avant J.C.), l'Inde se libéra définitivement de l'emprise des Grecs et reconquit son indépendance.

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23 juillet 2019 2 23 /07 /juillet /2019 17:45

LE VEDANTA : Au VIIIe siècle après J.C., l'Inde vit apparaître un vaste mouvement de renouveau spirituel en lutte contre le Bouddhisme. Des rois redonnèrent aux Brahmanes leurs anciens privilèges, le système des castes refait son apparition et la religion Brahmanique développe un important corpus philosophique : le Védanta. Shankarâchârya, le plus illustre représentant de la pensée védantique, prôna un non-dualisme catégorique (Advaïta Védanta) et créa avec ses successeurs, un vaste réseau de monastères à travers l’Inde. Son influence fut très grande et de très nombreux yogins suivirent à son exemple, la voie abrupte de la Connaissance Pure (Jnâna-yoga) et du renoncement. Plusieurs autres courants de pensée védantique, moins radicaux dans leurs formes, virent aussi le jour à cette même époque et formèrent un ensemble d'écoles plus ou moins indépendantes : Védanta dualiste de Madhwa, Védanta de la «différence et non différence» de Nimbarka, Védanta de la «voie de la non-dualité pure» de Vallabha, Védanta du «non-dualisme tempéré» de Ramanuja.

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LE SHIVAISME DU CACHEMIRE : Le Shivaïsme du Cachemire fait aussi son apparition au VIIIe siècle de notre ère. Contrairement au Vedanta, il ne s’appuie pas exclusivement sur l’autorité des Védas et des Upanishads, mais trouve surtout son inspiration dans les Tantras et les Agamas Shivaïstes. La résurgence de ces textes anciens, jusqu’alors retransmis oralement, s’accompagna d’une pratique nouvelle et d’une connaissance plus grande de toute la science du Yoga. Bien qu'il y ait eu plusieurs grandes tendances au sein de ce courant philosophique, la personnalité la plus éminente reste Abhinavagupta, génie éclectique du Xe siècle. 

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L'INDE MEDIEVALE : D’autres mouvements encore se développèrent simultanément au cours de cette période si féconde de l'Inde médiévale. Citons le cas des Nâtha-yogins au XIIe siècle, qui reprirent le flambeau de l'enseignement du Hatha-yoga et des techniques secrètes, et celui des Lingâyats (adorateurs de Shiva), situés à l'extrême limite de l'orthodoxie brahmanique. Mais un autre fait majeur allait colorer et modifier toute la pensée philosophique et religieuse de l'Inde. La Bhakti (ou Amour-foi) quoique latente déjà dans certains hymnes des Védas et n'étant point non plus étrangère aux conceptions Shivaïstes des Tantras et des Agamas, prit réellement son envol avec le courant Vishnouïste et ses Avatars (Incarnations Divines). D'abord vécue comme une simple approche émotionnelle du culte religieux, la Bhakti enflamma le cœur des yogins et devint le moyen le plus facile d'atteindre le Divin.

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23 juillet 2019 2 23 /07 /juillet /2019 17:44

LE SULTANAT DE DELHI : Dès le VIIe siècle après J.C. des commerçants arabes vinrent s’installer en Inde. Ils furent suivis peu de temps après par des troupes armées qui firent des incursions intermittentes jusqu’à la fin du XIIe siècle. Le premier Sultanat de Delhi (1206-1525) ne se fit pas sans heurts et de multiples affrontements opposèrent les deux communautés entre elles. De nombreuses conversions forcées, particulièrement dans le nord du pays, modifièrent profondément le climat social et religieux de l’Inde.

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L’EMPIRE MONGOL : Avec l'avènement de l'Empire mongol et plus particulièrement sous le règne de l'empereur Akbar (1556-1605), le climat social et religieux devint plus tolérant et l'Inde vit se développer une culture raffinée, principalement riche dans le domaine artistique et architectural. Les mystiques musulmans jouèrent un rôle important dans le rapprochement des deux communautés et de nombreux échanges s’établirent entre les soufis et les yogins. Durant cette même période, l’Hindouisme n'en demeura pas moins actif, avec une Bahkti ardente et passionnée en les personnes de Caitanya (1486-1533), de Vallabha (1479-1531) et de la grande princesse et poétesse Mirabaï (1498-1546).

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LE SIKHISME : La religion Sikh apparut dans la région du Penjab, à la suite de Guru Nanak (1469-1539) qui ne cessa de proclamer sa vie durant, l’Unité transcendante de toutes les religions. Son message de Paix et d’Amour universel incita de nombreux hindous et musulmans à vivre ensemble, en toute liberté et en bonne intelligence. Mais quelques décennies plus tard, sous la pression exercée par les autorités mongoles, le Sikhisme devint alors une religion distincte et codifiée, avec ses rites et ses coutumes propres. Citons encore l'exemple illustre de Kabir, poète tisserand, doublement influencé par l'Islam et par l'Hindouisme, qui chanta ses poèmes aussi bien aux musulmans qu’aux hindous, avec tout l’Amour d’un grand sage.

 

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23 juillet 2019 2 23 /07 /juillet /2019 17:43

LA COLONISATION BRITANIQUE : De tout temps, l'Inde a entretenu des échanges avec le monde méditerranéen. Les Grecs, les Romains, les Arabes, se sont souvent relayés dans le contrôle du commerce des épices et des soieries. Les Portugais furent les premiers Occidentaux à ouvrir des comptoirs sur la côte ouest de l'Inde. Ils furent bientôt suivis par les Hollandais, les Français et les Anglais. Devant l'enjeu d'un tel marché, une dure bataille s'engagea entre ces quatre puissances. A la fin du XVIIIe siècle, tous les états indiens qui avaient été annexés par l'Empire Mongol s'effondrèrent et seule l'Angleterre fut suffisamment assez forte pour maîtriser la situation à son avantage. En 1876 la domination britannique s'étendait alors sur tout le territoire indien et dura jusqu'en 1947, date de la partition de l'Inde.

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DES MOUVEMENTS REFORMATEURS : Cette période fut marquée encore par différents mouvements de réforme au sein même de l'Hindouisme. Râm Mohum Roy fonda en 1823 une «église hindoue unitaire», connue sous le nom de Brâhmasamâj et qui regroupa pour la première fois des hindous, des musulmans et des chrétiens. Son exemple fut suivi par d'autres réformateurs plus ou moins dissidents avec l'Hindouisme orthodoxe : Keshud Chander Sen (1838-1884) et Dayânanda Sarasvati (1824-1883).

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D'AUTHENTIQUES GRANDS SAGES REALISES : Mais l'Inde connut aussi au cours du XIXe siècle et du XXe siècle, d'authentiques grands Sages réalisés qui diffusèrent leurs enseignements bien au-delà des frontières de ce pays et firent connaître le Yoga à l’Occident. Ramakrishna (1834-1886) fut peut-être le premier grand saint moderne à avoir un rayonnement mondial. Il proclama ouvertement, l’Unité transcendante de toutes les religions et trouva dans son principal disciple, Swami Vivekananda, le propagateur idéal de son message de Paix Universelle. Shrî Aurobindo (1872-1950) qui reçut dans sa jeunesse une éducation occidentale, fit un important travail d’actualisation du Yoga et rédigea de très nombreux ouvrages, dont une magistrale traduction avec commentaires de la Bhavagad-Gîtâ. Ramana Maharshi (1879-1950), le sage le plus « dépouillé » de l'Inde moderne, enseigna la voie directe de la Connaissance, avec cette unique question pour tous : «Qui suis-je ?». Swami Ramdas (1884-1963) suivit quant à lui la voie ardente de la Bhakti et se fit connaître par son livre «carnets de pèlerinage», où il décrit d'une manière touchante, les principales étapes de sa transformation intérieure. Mâ Ananda Moyî (1896-1982) enfin, la grande Sainte de Bénarès qui fut l’exemple même d'un être exceptionnel réalisé dès sa naissance. D'autres grands Sages encore se firent connaître de l'Occident au cours du siècle passé. L'accès à leurs enseignements se trouva grandement facilité, par la traduction simultanée de leurs œuvres en anglais et en français et par les liaisons aériennes quotidiennes entre l'Inde et le reste du monde.

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23 juillet 2019 2 23 /07 /juillet /2019 17:42
L'INDE D'AUJOURD'HUI : Riche d'un passé plusieurs fois millénaire, l'Inde est assurément l'un des pays au monde les plus contrastés. Enfer pour les uns, paradis pour les autres, il n'est vraiment pas facile d'échapper aux images d'Epinal que nous avons tous en tête : surpopulation, misère, famine, castes, vaches sacrées, temples, maharadjahs, yogins, fakirs... autant d'images, autant de clichés qui se superposent à l'infini. Car l'Inde, c'est tout cela à la fois : un des principaux berceaux de la civilisation humaine, une mosaique vivante de peuples et de cultures différentes, un sens profond du religieux et du sacré, mais aussi un immense défi économique et d'inquiétants problèmes interethniques.
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UN FABULEUX TRESOR : Avec plus d'un milliard d'individus, l'Inde est en phase de devenir le pays le plus peuplé de la surface de la terre. De son lointain passé, l'Inde nous livre un fabuleux trésor, une somme considérable d'Expérience, de Connaissance et d'Amour. Ce fabuleux trésor n'est autre que le Yoga : maîtrise du corps et de l'esprit, réalisation du Soi, dévotion au Seigneur, action dans le monde, Libération spirituelle, Union Divine.
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Les Chemins De La Béatitude


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Celui qui aime la Vérité est certain de réaliser Dieu. (Ramakrishna)

 

Invoquez avec Amour le Nom béni du Seigneur et la montagne de vos péchés s'évanouira à vos yeux comme une balle de coton brûle et disparait, si une seule étincelle tombe dessus. (Ramakrishna)

Chante sans cesse le nom du Seigneur et Sa gloire, afin que le miroir du coeur soit nettoyé. (Shri Chaitanya)

Sois plus humble que le brin d'herbe, patient et endurant que l'arbre, ne revendique aucun honneur pour toi, honore tous les êtres. (Shrî Chaitanya)

Ayez de l'Amour pour tous, nul n'est autre que vous. (Ramakrishna)

C'est la foi dans le Nom du Seigneur qui accomplit les miracles, car la foi c'est la vie et le doute c'est la mort. (Ramakrishna)

 

L'Amour de Dieu et la charité envers les hommes est le premier pas de la Sagesse parfaite. (Shrî Arobindo)

L'Amour en vérité est Dieu. (Thiroumoular)  

Quoique je fasse, O Seigneur, tout cela est ton culte. (Shankaracharya)

Sept cents maîtres du Soufisme ont parlé sur le Soufisme. Le premier a dit la même chose que le dernier. Les phrases ont été diverses, mais l'idée est restée la même : Le Soufisme est l'abandon du superflu. Il n'y a rien de plus superflu que ton moi, car en t'occupant de ton moi, tu t'éloignes de Dieu. (Sayd Abu Said)

Ni Ma terre ni Mon ciel ne Me contiennent, mais Je suis contenu dans le coeur de Mon serviteur fidèle. (Hadith)  

Si le connu disparaissait, la connaissance apparaîtrait. (Ibn’ Arabi)



O Soufi si tu purifies le miroir de ton coeur, une porte s'ouvrira à toi. Le rayonnement de Dieu brillera sur toi. (Ibn Arabi)

Celui qui se connait soi-même, connaît son Seigneur. (Hadîth)

La Seigneurie Divine comporte un secret et ce secret c'est toi-même. (Sahlat-Tostari)

Le soufi est celui qui ne voit dans les deux mondes rien d'autre que Dieu. (Shibli)

Le prochain, le voisin, le compagnon sont tous Lui ! Sous les haillons du mendiant et la pourpre du roi, c'est Lui. (Jami)

Si tu cherches l'union avec Dieu, ne tourmente le coeur de personne. (Baba Farid)

Vous cherchez votre propre bonheur et je vous dis qu'une telle chose n'existe pas. Le bonheur n'est jamais votre : il est lorsque le moi n'est pas. (Nisargadatta)

Ne connaître que les Ecritures, c'est ne rien connaître. Connaître c'est être. (Nisargadatta)

L'homme réalisé connaît ce dont les autres ont simplement entendu parler, mais n'ont pas l'expérience. (Nisargadatta)

Quand l'océan des pensées est agité par le vent du désir, il ne peut reflèter Dieu. (Ramakrishna)

Pour être libre dans le monde, il faut être mort au monde. (Nisargadatta)

Le renoncement est pure gnose et non la robe ocre ou le crâne rasé. (Ramana Maharshi)

 

La vie spirituelle n'est possible que pour celui qui sait être patient. (Mata Amritanandamayi)

Si le Soi est réalisé, le monde cesse d'apparaître comme une réalité objective. (Ramana Maharshi)

Le monde et le mental apparaissent ensemble et disparaissent ensemble. (Ramana Maharshi)

Quand l'ego meurt, toutes les difficultés cessent. (Ramakrishna) 

L'ego n'est qu'une ombre, une obsession et une illusion. Toute vie est Une - et c'est toi-même. (Swâmi Ramdas)

 

Tu peux discourir souvent sur le Soi ou écouter différents livres sacrés, tu ne trouveras la paix que par l'oubli de tout. (Astravakra Gîtâ)

L'ignorance de la Réalité, c'est prendre l'impermanent, le malheur, ce qui n'est pas le Soi, pour le permanent, le pur, le bonheur, le Soi. (Yoga Sutras)

Si le mental demeure en paix dans l'Un, les vues duelles disparaissent d'elles-mêmes. (Sin Sing Mei)

Heureux ceux qui ont le coeur pur, car ils verront Dieu. (Sermon sur la montagne)

Jésus a dit : Quand vous ferez le deux Un, vous serez Fils de l'homme et si vous dites : montagne, éloigne-toi, elle s'éloignera. (Evangile selon Thomas)

Qui ne désire rien possède tout. Qui désire tout n'a, en vérité, encore rien reçu. (Angelus Silesius)

Le Ciel est en toi. Arrête, où cours-tu donc, le Ciel est en toi ; et chercher Dieu ailleurs, c'est le manquer toujours. (Angelus Silesius)

Tout se fait par amour. J'ai compris que seul l'Amour guérit. (Sainte Thérèse d'Avilla)

Je suis sortie du monde grâce à un autre monde ; une représentation s'est effacée grâce à une représentation plus haute. Désormais je vais vers le repos où le temps se repose dans l'Eternité du temps. Je vais au Silence. (Evangile selon Marie)

 

Le véritable Silence est l'absence d'ego. (Ramana Maharshi)

Lorsqu'on réalise Brahman, plus rien ne peut être dit. (Mata Amritanandamayi)

Lorsqu'on considère tous les êtres à travers son propre Atman, et son propre Atman à travers tous les êtres, on s'est identifié à Brahman. (Annapurna Upanishad)

Renonce à toutes tes constructions mentales, sois d'humeur égale, emplis ton esprit de quiétude, et deviens un sage, qui a épousé le Yoga du renoncement, qui possède et la Connaissance et la Liberté. (Annapurna Upanishad)

 

Celui qui sait voit Dieu partout ; l'ignorant voit le monde dans sa diversité et souffre comme l'enfant imaginant que son ombre est un fantôme. (Yoga vasishtha)          

   

Quoi que je regarde, je ne vois nul autre que Toi. (Khwaja Mir Dard)

 

 Il n’y a qu’un seul péché – se détourner de Lui. Que chacun de vos actes, chacune de vos pensées soit devant Lui comme une fleur épanouie et il n’y aura plus de péché. (Dialogues avec l’ange)

Lui est silence. Lui qui est toujours avec vous. Son enseignement est aussi silence. Ce qui est silence ne peut être dénaturé. Ainsi, celui qui se cache derrière tous les mensonges ne peut s’y glisser. L’invisible ne peut être figuré, ainsi, Lui ne peut être défiguré. (Dialogues avec l’ange)

Seul celui qui est nu peut recevoir de Lui le vêtement de Lumière. (Dialogues avec l’ange)

   

     Le Seigneur Suprême est omniscient,Omnipuissant et Omniprésent. Depuis que je possède les attributs de Shiva, je suis identique au Seigneur Suprême. Avec cette ferme conviction, l'on devient Shiva. (Vijnâna Bhairava)

  

La Connaissance est l'Eveil. (Shivasutras) 

  On atteint le pouvoir Divin en réalisant l'Etre Pur. (Shivasutras)

  On atteint facilement l'état de Shiva, avec une Connaissance pure. (Shivasutras)

    La Divinité est Félicité éternelle de la non-dualité. (Nirvana Upanishad) 

      So'ham : Lui je suis. Identité suprême entre l'Atman et le Brahman. Est Paramahamsa qui a atteint cet état d'union. (Nirvana Upanishad) 

 

C'est en effet de la Béatitude que naissent tous les êtres. C'est par la Béatitude qu'ils subsistent, c'est à la Béatitude qu'ils retournent. (Taittiriya Upanishad)

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Les Chemins Du Bienheureux Seigneur Miséricordieux

        Extraits  de la Bhagavad-Gîtâ

    .  

 

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« Nombreuses sont Mes vies passées, et les tiennes aussi, ô Arjuna ; toutes Je les connais, mais tu ne les connais pas, ô fléau des ennemis.

Bien que Je sois le non-né, bien que Je sois impérissable dans Mon existence propre, bien que Je sois le Seigneur de toutes les existences, cependant Je repose sur Ma propre nature, et Je prends naissance par Ma propre Mâyâ.

Chaque fois que le dharma s'efface et que monte l'injustice, alors Je prends naissance. Pour la libération des bons, pour la destruction de ceux qui font le mal, pour mettre sur le trône la Justice,  Je prends naissance d'âge en âge.

Celui qui connaît ainsi dans leurs justes principes Ma Divine naissance et Mon oeuvre Divine, celui-là, quand il abandonne son corps, il n'a pas à renaître, il vient à Moi, ô Arjuna.

Délivrés de l'attraction et de la peur et de la colère, pleins de Moi, prenant refuge en Moi, beaucoup d'êtres purifiés par l'austirité de la Connaissance sont arrivés à Ma nature d'être.

Comme les hommes choisissent de M'approcher, ainsi Je les accepte en Mon Amour ; les hommes suivent de toutes manières Ma voie, ô fils de Prithâ.»

« Même si tu es le plus grand pécheur par delà tous les pécheurs, tu franchiras tout le mal tortueux dans la nef de la Connaissance.

Comme un feu attisé réduit son bois en cendres, ô Arjuna, ainsi le feu de la Connaissance réduit en cendres toutes les oeuvres.

Il n'est rien au monde qui soit égal en pureté à la Connaissance ; l'homme rendu parfait par le Yoga découvre cela dans le Moi, de Lui-même, avec le temps.

Celui qui a la foi, qui a conquis et maîtrisé son mental et ses sens, qui a fixé tout son être conscient sur la Réalité Suprême, celui-là atteint la Connaissance ; et, ayant atteint la Connaissance, il va rapidement à la Paix Suprême.»

«Parmi les vertueux qui se tournent vers Moi (le Divin) avec dévotion, ô Arjuna, il y a quatre sortes de bhaktas (adorateurs) : ceux qui souffrent, ceux qui cherchent le Bien dans le monde, ceux qui cherchent la Connaissance, et ceux qui M'adorent avec la Connaissance, ô Seigneur des Bhâratas.

Parmi eux, celui-là est le meilleur qui a la Connaissance, qui est toujours en union constante avec le Divin, dont la bhakti est toute concentrée sur Lui ; il a pour Moi parfait Amour et il  est Mon bien-aimé.

Nobles sont-ils, tous sans exception, mais celui qui a la Connaissance est en vérité Moi-même ; car pour son But suprême, il M'accepte, moi, le Purushottama, avec qui il est en Union. »

«Ceux  dont l'âme est grande, ô Pârtha, qui demeurent dans la nature Divine, ceux-là Me connaissent comme l'Impérissable, origine de toutes les existences, et Me connaissant tel, ils se tournent vers Moi d'un amour unique et entier.

Toujours M'adorant, persévérant dans leur effort spirituel, se prosternant devant Moi avec dévotion, ils Me rendent un culte en un constant Yoga.

D'autres encore Me cherchent par le sacrifice de la Connaissance et M'adorent en Mon Unité et en chaque être distinct et en chacune de Mes millions d'universelles faces.»

«Celui qui M'offre avec dévotion une feuille, une fleur, un fruit, une coupe d'eau - cette offrande d'Amour, venue d'une âme qui s'efforce, M'est agréable.

Quoi que tu fasses, de quoi que tu jouisses, quoi que tu sacrifies, quoi que tu donnes, quelque énergie de tapasya que tu déploies, de volonté ou d'effort d'âme, fais-en une offrande à Moi.

Ainsi tu seras libéré des résultats bons ou mauvais qui constituent les chaînes de l'action ; ton âme en Union avec le Divin par la renonciation, tu deviendras libre et parviendras à Moi.

Je suis égal en toutes les existences, nul ne M'est cher, nul par Moi n'est hai ; cependant ceux qui se tournent vers Moi avec Amour et dévotion, ils sont en Moi et Je suis aussi en eux

«Celui qui connaît en leurs justes principes ceci Ma souveraineté qui tout pénètre, et ceci Mon Yoga, s'unit à Moi par un Yoga qui ne temble pas ; on n'en saurait douter.

Je suis la naissance de toute chose, et de Moi tout émane pour se développer en action et mouvement ; comprenant cela, les sages M'adorent dans le ravissement.

Leur conscience pleine de Moi, leur vie entièrement donnée à Moi, s'illuminant les uns les autres, ne s'entretanant que de Moi, ils sont à jamais satisfaits et joyeux.

A ceux qui sont sont ainsi en Union constante avec Moi, et qui M'adorent en un délice intense d'Amour, Je donne le Yoga de la compréhension, par lequel ils viennent à Moi.

Par compassion pour eux, logé  en leur moi, Je détruis par la lampe resplendissante de la Connaissance les ténèbres nées de l'ignorance. » 

«Le Seigneur se tient au cœur de toutes les existences, ô Arjuna et Il les fait tourner et tourner montées sur une machine par le moyen de Sa Mâyâ. 

En Lui prends refuge, en toutes les voies de ton être et par Sa grâce tu parviendras à la Paix suprême et à la condition éternelle. 

Ainsi t'ai-Je exposé une connaissance plus secrète que celle-là même qui est cachée ; ayant pleinement réfléchi sur elle, agis comme tu le voudras. 

Et maintenant entends la parole suprême, la parole la plus secrète, que Je vais te dire ; tu es Mon bien-aimé intimement ; c'est pourquoi Je parlerai pour ton bien. 

Emplis de Moi ta pensée, deviens Mon amant et Mon adorateur, sacrifie à Moi, sois prosterné devant Moi, à Moi tu viendras, c'est l'assurance que Je te fais, car tu M'es cher. 

Abandonne tous les dharmas et prends refuge en Moi seul, Je te délivrerai de tout péché et de tout mal, ne t'afflige point. 

Cela, jamais tu ne devras le dire à ce qui est sans ascèse, à qui est sans dévotion, à qui ne se voue à servir ; ni non plus à qui Me méprise et Me rabaisse. 

Celui qui, avec la plus haute dévotion pour Moi, proclamera parmi Mes dévots ce secret suprême, sans aucun doute il viendra à Moi.»

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