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L' Enseignement Du Yoga Suprême

  • : L'Union Divine - La Fine Fleur Du Yoga
  • : Le Yoga est l'expérience directe de la Réalité. C'est la réalisation du Soi dans sa plénitude, l'Etat Divin. Dans ce blog vous trouverez l'essentiel de ce que vous devez savoir sur ce sujet : l'historique, la philosophie, la métaphysique, l'être humain, l'aspirant au Yoga, les différentes formes du Yoga, la Libération Spirituelle, l'Union Divine, les plus grands Maîtres spirituels et les principaux textes anciens. Un lexique, une bibliographie et quelques vidéos compléteront cet enseignement du Yoga Suprême.
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Le Chemin De L' Auteur

  • La fine fleur du yoga
  • Adoration - Connaissance - Méditation - Œuvres - Bhakti - Jnâna - Râja - Karma - Hatha - Yoga - Ayurvéda - Spiritualité - Gnose - Christianisme - Soufisme - Taoisme - Unité - Amour - Partage
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Les Chemins De L' Inde

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jain-trithankara.jpgTrithankara

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sc-nes-de-vie-de-Bouddha.jpgScènes de la vie de Bouddha

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Les Chemins De L' Union

Les Chemins Des Annuaires

         145  

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lui

Merci de votre visite et à bientôt 

Om Shanti

   
 
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    5 posture du lotus 

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23 juillet 2019 2 23 /07 /juillet /2019 16:57

"Lorsque seul demeure l’objet de la contemplation et que la propre forme de celui qui contemple est annihilée, on dit que l’identification est réalisée."(Yoga Darshana)

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SAMYAMA : LA GRANDE TRIADE : La concentration, la méditation et l’identification forment un tout inséparable que l’on nomme samyama. Patanjali envisage trois niveaux de samyama, suivant que l’objet de la méditation est extérieur, intérieur ou purement informel. Le samyama dirigé sur un objet extérieur, apporte la connaissance précise de cet objet, ainsi que l’obtention des pouvoirs inhérents à cet objet. Le samyama dirigé sur un chakra, ou sur certaines facultés sensorielles, apporte lui aussi la maîtrise correspondante et l’obtention de pouvoirs. Mais tous ces pouvoirs ne sont en fin de compte que des obstacles, car ils représentent pour le yogin une véritable tentation et peuvent l’empêcher d’aller plus loin. Aussi le seul samyama digne d’intérêt et susceptible d’apporter la réalisation spirituelle, est celui exercé sur l’esprit Lui-même.

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"Le samyama sur le soleil donne la connaissance de l'univers. Sur la lune, il permet de connaître l'ordre cosmique. Sur l'étoile polaire, le cours des planètes. Sur le chakra du nombril, la physiologie du corps. Sur celui de la gorge, on supprime la faim et la soif. Sur la kûrma nâdi, on obtient la stabilité. Sur sahasrâra chakra, la vision spirituelle des êtres réalisés. Cette connaissance de toutes choses peut être aussi connaissance intuitive naturelle. Par samyama sur le coeur, on a la connaissance parfaite du mental. ( Yoga-Sûtras)

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LE NIRVIKALPA SAMADHI : Le samâdhi est le seul état de conscience qui permet de connaître la Vérité (connaître, c'est être). C’est un état sans pensées, sans tension aucune et se situant au-delà des couples d’opposés. En fait, c’est notre état naturel, notre état Bienheureux (Ananda). Un nouveau-né vit dans le Nirvikalpa Samâdhi. Pour Lui, il n’y a pas de dualité, pas de pensée, pas de doute. Très vite il fera l’apprentissage des différences, expérimentera l’état avec pensées (savikalpa)  et perdra finalement son état Premier qui est Toute Joie. Devenu adulte, il n’aura plus du tout souvenir de son état Bienheureux et sera confronté en permanence à la dualité. Seul "le chemin de retour" lui fera prendre conscience de l’Unité de tout ce qui est et seul le Nirvilkalpa Samâdhi  pourra le libérer définitivement de ses doutes, de ses peurs, et de ses errances. En accedant au "Centre" ou au "Royaume", le Yogin participe à la Béatitude Divine.

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.LE SAINT SILENCE : Le plongeon dans le Saint Silence est en vérité, la Connaissance de la Réalité. Tant qu'il y a bavardage mental, il y a dualité. Dès que le Saint Silence s'installe, le Soi se révèle de Lui-même et illumine tout de l'intérieur.

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"Le yogin doit rechercher ce Silence indicible qui existe au fond de tous les êtres et que les mots et la pensée sont incapables d'exprimer. Qui peut exprimer ce que les mots ne peuvent définir ?

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23 juillet 2019 2 23 /07 /juillet /2019 16:56

Au chapitre VI de la Bhagavad-Gîta, Krishna, l’Instructeur Divin, nous donne toutes les instructions nécessaires pour mener à bien notre méditation. Les différentes étapes y sont exposées, ainsi que le résultat final.

"Que le yogin pratique continuellement l'union avec le Moi, assis à part et seul, tout désir et toute idée de possession bannis de son mental, dominant son être entier et sa conscience entière. Il doit placer ferme son siège dans un endroit pur, ni trop haut, ni trop bas, couvert d'un linge, d'une peau de daim, d'herbe sacrée et là, le mental concentré, maintenant sous sa domination les agissements de la conscience mentale et des sens, il doit pratiquer le Yoga pour la purification de soi. Tenant droits le corps, la tête et la nuque, sans mouvement, la vision tirée vers l'intérieur et fixée entre les sourcils, sans regarder alentour, conservant le mental calme et libre de toute peur, et observant le voeu de brahmacharya, tout l'être mental maîtrisé tourné vers Moi, il doit se tenir ferme en Yoga, se donnant tout entier à Moi. Se mettant ainsi toujours en Yoga par la maîtrise de son mental, le yogin atteint à la paix suprême du nirvâna qui a sa base en Moi.

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En vérité ce Yoga n’est pas pour celui qui mange trop ou qui dort trop, de même qu’il n’est pas pour celui qui abandonne sommeil et nourriture, ô Ajurna. Le Yoga détruit tout chagrin en celui chez qui sommeil et veille, nourriture, jeu, déploiement d’effort dans les œuvres, tout est yukta. Quand la conscience mentale tout entière est parfaitement maîtrisée et libérée du désir, et qu’elle demeure tranquille dans le Moi, alors on dit : Celui-là est en Yoga. Immobile comme la lumière d’une lampe dans un endroit sans vent est la conscience maîtrisée du yogin qui pratique l’union avec le Moi. Ce en quoi le mental devient silencieux et tranquille par la pratique du Yoga, en quoi le Moi est vu au-dedans, dans le Moi par le Moi, et en quoi l’âme est satisfaite ; Ce en quoi elle connaît sa propre béatitude, véritable et extrême, ce qui est perçu par l’intelligence et qui est par-delà les sens et d’où elle ne peut plus, une fois qu’elle y est établie, retomber de la vérité spirituelle de son être ; C’est le  plus grand de tous les gains  et le trésor  auprès  duquel tous trésors  perdent leur valeur, c’est là où, une fois établi , l’homme n’est pas troublé par l’assaut le plus violent de l’affliction mentale. C’est la fin du contact avec le chagrin, la rupture du mariage entre le mental et l’affliction. La conquête effective de cette béatitude spirituelle inaliénable est le Yoga ; c’est l’Union Divine.

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On doit pratiquer résolument ce Yoga sans céder à aucun découragement, à aucune difficulté, à aucun échec. Abandonnant, sans rien excepter ni rien laisser, tous les désirs nés de la volonté de désir, et maintenant les sens par le mental afin qu’ils n’aillent pas courir de tous côtés, on doit lentement faire cesser toute action mentale par une buddhi maintenue dans l’étreinte de la stabilité et ayant attaché le mental au Moi supérieur, on doit ne plus penser à rien. Chaque fois que le mental inquiet et agité s’échappe, il faut le dominer et le ramener à la soumission dans le Moi.  Quand le mental est entièrement calmé, alors descend sur le yogin, suprême, sans tache, sans passion, la béatitude de l’âme qui est devenue le Brahman. Ainsi libéré de la souillure de la passion et se mettant constamment en Yoga, le yogin aisément et joyeusement jouit du contact du Brahman qui est une béatitude extrême.

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L’homme de qui le moi est en Yoga qui voit le Moi en tous les êtres et tous les êtres dans le Moi, voit partout d’une égale vision. Celui qui Me voit partout et voit tout en Moi, pour lui Je ne suis jamais perdu, de même qu’il n’est jamais perdu pour Moi. Le yogin qui s’appuie sur l’unité et M’aime en tous les êtres, de quelque façon qu’il vive et agisse, il vit et agit toujours en Moi. O Arjuna, celui qui voit toute chose avec égalité dans l’image du Moi, que ce soit chagrin ou que ce soit bonheur, celui-là Je le tiens pour le yogin suprême." (Bhagavad-Gîtâ)

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23 juillet 2019 2 23 /07 /juillet /2019 16:55
Le Jnâna-yoga

Le Jnâna-yoga

"Même si tu es le plus grand pécheur par-delà tous les pécheurs, tu franchiras tout le mal tortueux dans la nef de la Connaissance. Comme un feu attisé réduit son bois en cendres, ô Arjuna, ainsi le feu de la Connaissance réduit en cendres toutes les œuvres. Il n’est rien au monde qui soit égal en pureté à la Connaissance ; l’homme rendu parfait par le Yoga découvre cela dans le Moi, de Lui-même, avec le temps. Celui qui a foi qui a conquis et maîtrisé son mental et ses sens qui a fixé tout son être conscient sur la Réalité suprême, celui-là atteint la Connaissance ; et, ayant atteint la Connaissance, il va rapidement à la Paix suprême." (Bhagavad-Gîtâ)    

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PRESENTATION DU JNANA-YOGA : Le Jnâna-yoga est devenu une voie propre de réalisation spirituelle, sous l’influence directe du Védanta et plus particulièrement de l’Advaïda-védanta. Déjà à l’honneur dans le Sâmkhya, la discrimination systématique des divers plans de la Réalité, prit dans le Védanta la forme d’une véritable méthode scientifique, pour dégager le Soi du non-Soi, et ainsi se libérer des ténèbres de l'ignorane.

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"Quand le soleil de la Connaissance spirituelle se lève dans le ciel du coeur, il chasse les ténèbres de l'ignorance, il pénètre tout, enveloppe tout et illumine tout." (Shankarâchârya)

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23 juillet 2019 2 23 /07 /juillet /2019 16:54

."Le yogin dont l'intellect est parfait, contemple toute choses comme demeurant en Lui-même (dans son propre Soi), et ainsi, par l'oeil de la Connaissance, il perçoit que toute chose est Atman (la Pure Conscience)." (Shankarâchârya).

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LES SEPT ECHELONS DU JNANA-YOGA : Dans cette école de réalisation, plusieurs grandes étapes se présenteront successivement au chercheur de Vérité :  

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- La bonne volonté : la bonne volonté est l’inclinaison naturelle de l’aspirant pour toutes les questions d’ordre spirituel. Plus notre désir de Connaissance sera grand, plus nous serons en mesure de comprendre et de réaliser les différents plans de l’Etre.

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- La réflexion : la réflexion est l’étude méthodique des grands textes du Yoga, par la lecture, l’analyse et l’écoute attentive des êtres déjà réalisés.

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- La subtilité de l’esprit : la pratique régulière de la réflexion et de la méditation permettra à l’aspirant de saisir le caractère subtil de l’esprit.

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- La perception de la Réalité :  la Réalité deviendra alors de plus en plus manifeste, pour l’aspirant ayant déjà réalisé le caractère subtil de l’esprit.

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- La disparition de l’attrait du monde : l’approche de la Réalité s’accompagnera d’un sentiment profond de Joie intérieure, qui fera perdre au monde peu à peu son attrait.

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- La disparition des formes visibles : les formes visibles de l’univers seront perçues, non plus comme des entités distinctes et indépendantes les unes par rapport aux autres, mais comme autant d’émanations d’une seule et même Réalité.

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- L’entrée dans le quatrième état : le yogin parviendra alors à un niveau de réalisation où le voyant, le vu et l’action de voir ne seront plus distincts.

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DE GRANDES FACULTES : Le Jnâna-yoga est une école propre de réalisation spirituelle qui demande de grandes facultés intellectuelles pour : délimiter le champ de la Connaissance (Prakriti), reconnaître le Connaissant (Purusha) et pour unir les deux dans le Moi Suprême (Purushottama).

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23 juillet 2019 2 23 /07 /juillet /2019 16:53

"Comprends-Moi comme le Connaissant du champ en tous les champs, ô Bhârata ; c'est la connaissance du champ et son Connaissant à la fois qui est la vraie illumination et la seule sagesse." (Bhagavad-Gîtâ)

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LES GRANDS PRINCIPES DE L'ETRE : La première chose que l’aspirant spirituel devra acquérir sur le chemin du Jnâna-yoga, est la Connaissance approfondie des grands principes de l’Etre (voir chapitre III-3 : Les grands principes de l'Etre ). Sans cette Connaissance, aucune sâdhanâ  ne pourra être menée à terme, faute d'une base théorique solide. Que nous suivions la voie propre du Hatha-yoga, du Râja-yoga, ou de tout autre forme de Yoga, il nous faut à la fois (re)connaître notre situation de départ, notre chemin à suivre et notre But à atteindre. La Connaissance consistera dans un premier temps, à éliminer toutes les fausses conceptions du Soi, toutes les fausses identifications et vues erronées de l’esprit. Le Soi se révélera alors à l’esprit épuré, comme étant l’Essence même de l’Etre. Dans le Jnâna-yoga, la pensée est toujours orientée sur la Réalité Suprême.

   .                                                                                                                                                         

LE CHAMP ET LE CONNAISSANT DU CHAMP : "Sache que Purusha et Prakriti sont tous deux sans origine et éternels ; mais les modes de la Nature et les formes inférieures qu’elle assume pour notre expérience consciente ont leur origine en Prakriti. La chaîne des causes et des effets et l’état d’auteurs de l’action sont créés par Prakriti ; Purusha ressent le plaisir et la douleur. Purusha engagé en Prakriti jouit des qualités nées de Prakriti ; l’attachement aux qualités est la cause de sa naissance en des matrices bonnes et mauvaises. Témoin, source de l’assentiment, soutien du jeu de la Nature, jouissant de la Nature, Seigneur tout-puissant et Moi suprême, telle est l’Ame suprême logée en ce corps. Celui qui connaît ainsi le Purusha et la Prakriti avec ses qualités, de quelque manière qu’il vive et agisse, il ne renaîtra pas. Cette connaissance vient par une méditation intérieure à travers quoi le Moi éternel devient pour nous apparent dans notre existence propre. Ou elle vient par le Yoga des Sâmkhyas. Ou elle vient par le Yoga des œuvres. Il en est aussi qui, ignorants de ces routes du Yoga, peuvent entendre la vérité dite par d’autres, et modeler leur esprit dans le sens de ce qu’ils écoutent avec foi et concentration. Mais, par quelque voie qu’on y atteigne, cette vérité nous emporte par-delà la mort à l’immortalité. Tout être qui naît, mobile ou immobile, sache, ô meilleur des Bhâratas, qu’il naît de l’union entre le champ et le Connaissant du champ. Logé également en tous les êtres, Seigneur impérissable au-dedans du périssable - celui qui (le) voit, il voit. Percevant l’égal Seigneur comme l’habitant spirituel en toutes les forces, toutes les choses et tous les êtres, il ne se blesse pas lui-même, et ainsi il atteint à la condition suprême. Celui qui voit que toute action est faite en vérité par Prakriti, et que le Moi est le témoin inactif, il voit. Quand il perçoit l’existence diversifiée des êtres demeurant dans l’Etre éternel unique et jaillissant de Lui, alors il atteint au Brahman. Parce qu’Il est sans origine et éternel, non limité par les qualités, le Moi suprême impérissable, ô Kaunteya, bien qu’il soit logé dans le corps, n’agit pas, ni n’est affecté. Comme l’éther tout-pénétrant, en raison de sa subtilité, ne saurait être affecté, ainsi, partout logé dans le corps, le Moi n’est pas affecté. Comme l’unique soleil illumine la terre entière, ainsi le Seigneur du champ illumine le champ entier, ô Bhârata. Ceux qui, par les yeux de la Connaissance, perçoivent cette différence entre le champ et le Connaissant du champ et comment les êtres se libèrent de Prakriti, ils parviennent au Suprême." (Bhagavad-Gîtâ)

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23 juillet 2019 2 23 /07 /juillet /2019 16:52

 "Le monde entier est le jeu de la Conscience universelle. Celui qui le voit de cette façon, devient libéré tout en étant dans ce corps." (Shiva Sûtras)   

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LE GRAND MIROIR SPIRITUEL : Le champ de la connaissance (Prakriti), le monde de la dualité tel que nous l'expérimentons au travers de nos sens et de notre mental, n'existe qu'au sein de La Pure Conscience Divine Universelle. C'est en Lui, la Majesté Suprême (voir chapitre III-2 : Lui : La Majesté Suprême ), que tout se passe. Au sein de Sa Plénitude. 

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"C’est donc à l’intérieur de Lui-même que se déploie l’image de l’univers. Où donc pourrait-elle le faire, puisque rien n’existe en dehors de Lui ? En  l’absence de la Conscience Pure, rien ne peut jamais exister nulle part. L’idée même d’un lieu d’où la Conscience serait absente est contradictoire. La Conscience suprême apparaît donc bien comme la Grande Puissance capable de dissoudre l’univers. De même que les vagues n’existeraient pas sans la mer, ni les rayons de lumière sans le soleil, de même l’univers n’existerait pas sans la Conscience. Ainsi le Grand Dieu régnait seul, sous forme de Conscience Pure, au seuil de la création. Surgi de Lui, l’univers composé d’êtres mobiles et immobiles, se résorbe finalement en Lui. Tel est l’enseignement unanime des textes révélés. Et c’est cette cohérence même qui désigne la Révélation comme moyen adéquat de connaître l’invisible.» (La doctrine secrète de la déesse Tripura)

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"Et cet univers ne réside nulle part ailleurs qu’au sein de Sa Plénitude : hors de Lui, en effet, il n’y a pas même de lieu. Il est le miroir au fond duquel éclot l’image de l’univers. Telle est la Vérité." (La doctrine secrète de la déesse Tripura)  

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23 juillet 2019 2 23 /07 /juillet /2019 16:51

LA PLUS GRANDE CONNAISSANCE : La Connaissance du Purushottama est celle-là même révélée à Arjuna par Krishna, dans la Bhagavad-Gîtâ. C’est la plus haute Connaissance Spirituelle, celle qui englobe tous les Principes. Le Moi Suprême se révèle comme étant au-delà de toute dualité. C’est Lui, le Purushottama, et Lui seul qui donne la victoire à Arjuna.

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"Il y a en ce monde deux Purushas (êtres spirituels), l'immuable (impersonnel) et le muable (personnel) ; le muable, ce sont toutes ces existences ; le kûtastha (la conscience élevée de la condition brahmique) est appelé l'immuable. Mais autre que ceux-là est cet Esprit suprême appelé le Suprême Moi qui entre dans les trois mondes et les soutient, le Seigneur impérissable. Puisque Je suis au-delà du muable, et plus grand et plus haut que l'immuable même, dans le monde et dans le Véda, on Me proclame le Purushottama (le Moi Suprême). Celui qui n'est pas dans l'erreur et qui Me connaît ainsi comme le Purushottama, celui-là M'adore, avec une Connaissance complète et dans tous les modes de son être naturel. Ainsi le plus secret shâstra (enseignement et science suprême) a par Moi été annoncé, ô toi sans péché. Le connaître absolument, c'est être devenu parfait en Connaissance et c'est, au sens suprême, ô Bhârata, réussir." (Bhagavad-Gîtâ)

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23 juillet 2019 2 23 /07 /juillet /2019 16:50

 "AUM ; je me prosterne devant le Seigneur Suprême qui exécute constamment le jeu des cinq fonctions cosmiques - création, maintien, dissolution, dissimulation et grâce. Il révèle continuellement la vraie nature de la Réalité transcendante : Il est Conscience et Béatitude. » (Pratyabhijnâhridayam)

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L'ACTE QUINTUPLE DU SEIGNEUR SUPREME : La Conscience Universelle, dans sa totale liberté, accomplit en permanence "L'Acte Quintuple" de création, de maintien, de résorption, de dissimulation et de révélation. A chaque instant la Suprême Conscience projette sur son propre écran la multitude des êtres animés et des êtres non animés. Elle les maintient ensemble en son Unité, pendant une période fixée pour chaque objet et chaque espèce, puis les résorbe finalement en Elle-même au terme de cette période. Son pouvoir de dissimulation est la conséquence directe de la différenciation qui existe entre Sujets Connaissant et objets à connaître. Sa révélation est son accomplissement même ; c’est la Grâce donnée aux Hommes parvenus à la parfaite Connaissance de Son Unité. Cette quintuple activité caractérise La Toute Puissance Divine.

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"Shiva répondit : « Je vais vous enseigner ce grand secret de ma quintuple activité, par Amour et Compassion pour vous. O Brahmâ et Vishnou, le cycle permanent des cinq fonctions consiste en création, maintien, destruction, occultation et grâce. La création est la manifestation de l’univers. Son maintien est de lui donner permanence dans la durée. La destruction est sa résorption dans le Principe. L’occultation consiste à rendre la Vérité plus cachée, la grâce à la révéler. La grâce est de montrer la Vérité qui délivre, la grâce est la cause de la libération du cycle des naissances et des morts. Ce sont là mes cinq activités mais elles sont accomplies par d’autres comme dans le cas du gardien qui veille silencieusement à la porte, accomplissant la volonté de son maître. Les quatre premières fonctions concernent l’évolution de l’univers, elles sont cosmiques. La cinquième, cause de la libération spirituelle, est relative aux âmes incarnées. Toutes ensemble elles constituent ma prérogative. On peut aussi observer ces cinq activités dans les cinq éléments : la création, dans la Terre, le maintien, dans les Eaux, la destruction, dans le Feu, l’occultation, dans l’Air et la libération, dans le Firmament. Tout est créé par la Terre. Tout s’épanouit grâce aux Eaux. Tout est activé ou détruit par le Feu. Tout est enlevé ou emporté par le Vent et tout est béni par le Firmament. Les hommes intelligents peuvent discerner cela. Pour m’occuper de ces cinq fonctions, j’ai cinq visages, quatre dans les quatre directions de l’espace et le cinquième au centre. Vous, mes fils, à cause des ascèses que vous avez accomplies, vous avez reçu en partage les deux premières activités : création et maintien. En les assumant vous me plaisez et vous êtes bénis. Pareillement, les activités suivantes, destruction et occultation, ont été assignées à Rudra et à Mâhesha respectivement. La cinquième, celle d’accorder la grâce et la délivrance, ne peut être assumée que par Moi." (Shiva Purana)

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L'ACTE QUINTUPLE A l'INTERIEUR DE L'EXPERIENCE INDIVIDUELLE : La Connaissance de l'Acte Quintuple au sein même de l'expérience individuelle, est, en vérité, la réalisation de l'état du Seigneur Shiva. 

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"Quant au fait que le Seigneur est toujours l'auteur de l'Acte Quintuple, je l'ai démontré extensivement dans le Spandasandoha. Ainsi, lorsque cette production de l'Acte Quintuple a lieu à l'intérieur d'une expérience personnelle, si elle est poursuivie sérieusement avec une compréhension ferme, elle révèle au dévot la grandeur du Seigneur. Par conséquent, ceux qui réfléchissent toujours sur cet Acte Quintuple, qui connaissent l'univers comme un déploiement de la nature essentielle (de la Conscience), ceux-là deviennent libérés dans la vie même. C'est ce qu'affirme la tradition sacrée. Ceux qui ne  réfléchissent  pas  ainsi,  voyant tous  les  objets d'expérience comme essentiellement différents, demeurent liés à jamais." (Pratyabhijnâhridayam)

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23 juillet 2019 2 23 /07 /juillet /2019 16:49

"Lui seul est Brahmâ, Shiva, Indra, l'Indestructiple, le Suprême, l'Eclatant ; Lui seul est Vishnou, Lui, le Souffle, Lui le Feu dévorant, Il est la Lune. Il est Tout, ce  qui a été, ce qui sera, l'Eternel. Celui qui Le connaît transcende la mort ; Il n'y a pas d'autre voie de délivrance." (Kaivalya Upanishad)

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VOICI LA VERITE : Lui seul est ! Qui aurait-il en dehors de Lui ? Quand Lui se révèle au yogin ; le yogin devient Lui.   

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"Ce qui est en nous est Lui et tout ce dont nous avons l’expérience hors de nous est Lui. L’intérieur et l’extérieur, le lointain et le proche, le mobile et l’immobile, tout cela Il l’est ensemble. Il est la subtilité du subtil qui est au-delà de notre connaissance. Il est l’indivisible et Il est l’Un, mais semble Se diviser en formes et en créatures, et apparaît comme chacune des existences distinctes. Toutes choses éternellement naissent de Lui, sont maintenues en Son éternité, éternellement reprises en Son unité. Il est la Lumière de toutes les Lumières et Lumineux par-delà les ténèbres profondes de notre ignorance. Il est la Connaissance et l’objet de la connaissance. Il siège dans le cœur de tous." (Bhagavad-Gîtâ)

 

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23 juillet 2019 2 23 /07 /juillet /2019 16:48

L'INNOMABLE : Le Moi Suprême (Purushottama), la Réalité Ultime (Cit), la Suprême Conscience (Parâsamvit), la Réalité Absolue (Brahman), l’Eternel Shiva (Sadâshiva), tous ces Noms et tant d’autres encore, désignent Celui qui ne peut être nommé. Toute tentative de décrire l’Innommable, se heurte aux limites des mots. Toutes pensées et toutes paroles sont issues du Saint Silence et retourneront finalement au Saint Silence. C’est pourquoi les mots ne sont rien d’autre que des indications, des signes (lingas) rendus visibles et intelligibles, pour les êtres doués de raison. Le plongeon dans le Saint Silence est, en vérité, la Connaissance de l'Unité. Car aussi longtemps qu'il y a bavardage mental, il y a dualité, mais dès que le Saint Silence s'installe, le Soi se révèle Lui-même et illumine tout de l'intérieur.

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"Le yogin doit rechercher ce silence indicible qui existe au fond de tous de tous les êtres et que les mots et la pensée sont incapables d'exprimer. Qui peut exprimer ce que les mots ne peuvent définir ? Comment peut-on parler de ce pourquoi il n'y a pas de mot ? On décrit toujours l'Immanent, le Brahman, en l'appelant "Silence", parce que toutes choses sont connues par leur qualités propres. Le silence des enfants consiste à se taire. Tout autre est le silence que connaissent ceux qui s'approchent de la Réalité Suprême.» (Tejo Bindu Upanishad)

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23 juillet 2019 2 23 /07 /juillet /2019 16:47

"Celui qui sait que toute cette gloire (de la manifestation) est sienne (c'est-à-dire appartient à l'esprit), qui réalise que le cosmos entier est son Soi, possède Mahesatâ (état du Seigneur Shiva) même quand les vikalpas (différence de perception) agissent." (Isvarsa Pratyabhijnâ)

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"QUI SUIS-JE ?" : "Qui suis-je ?" est bien la grande question, l’unique question que tout chercheur de Vérité doit se poser. Si l’esprit s’introverti sérieusement et cherche la source de son identité, il arrivera finalement au repos dans le Soi. Le Soi n’est pas "quelque chose" que nous devons obtenir par une pratique quelconque, pas plus qu’Il ne peut être un objet de réflexion. Le Soi est toujours présent. C'est le Sujet Connaissant, l'Unique Voyant de tout ce qui est, la Pure Conscience Divine. 

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"Considère ce qui, en toi-même, se laisse désigner comme "mien". Ta propre nature intime est précisément ce qui ne se laisse pas désigner ainsi. Retiré dans un lieu tranquille, efforce-toi d’éliminer systématiquement tout ce qui en toi peut-être appelé "mien". Reconnais ensuite (ce qui reste) comme le Soi Suprême." (La doctrine secrète de la déesse Tripura)

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LA VISION DIVINE : Quand le sage yogin a parfaitement réalisé que Tout est Lui, Dieu, Un, que le fini repose dans l’Infini et qu’il est Lui-même l’auteur de "l’Acte Quintuple", toutes ses chaînes se brisent. Voir l'Unité dans la multiplicité et la multiplicité dans l’Unité, c'est se libérer de l’illusion de la dualité, c'est obtenir la Vision Divine (la Vision d’Amour) et s’immerger dans l’éternelle Félicité (Ananda).

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"Ayant vu le Soi dans tous les êtres et tous les êtres dans le Soi,l’on accède au Brahman Suprême. Il n’y a pas d’autre moyen pour réaliser Cela." (Kaivalya Upanishad)

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Les Chemins De La Béatitude


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Celui qui aime la Vérité est certain de réaliser Dieu. (Ramakrishna)

 

Invoquez avec Amour le Nom béni du Seigneur et la montagne de vos péchés s'évanouira à vos yeux comme une balle de coton brûle et disparait, si une seule étincelle tombe dessus. (Ramakrishna)

Chante sans cesse le nom du Seigneur et Sa gloire, afin que le miroir du coeur soit nettoyé. (Shri Chaitanya)

Sois plus humble que le brin d'herbe, patient et endurant que l'arbre, ne revendique aucun honneur pour toi, honore tous les êtres. (Shrî Chaitanya)

Ayez de l'Amour pour tous, nul n'est autre que vous. (Ramakrishna)

C'est la foi dans le Nom du Seigneur qui accomplit les miracles, car la foi c'est la vie et le doute c'est la mort. (Ramakrishna)

 

L'Amour de Dieu et la charité envers les hommes est le premier pas de la Sagesse parfaite. (Shrî Arobindo)

L'Amour en vérité est Dieu. (Thiroumoular)  

Quoique je fasse, O Seigneur, tout cela est ton culte. (Shankaracharya)

Sept cents maîtres du Soufisme ont parlé sur le Soufisme. Le premier a dit la même chose que le dernier. Les phrases ont été diverses, mais l'idée est restée la même : Le Soufisme est l'abandon du superflu. Il n'y a rien de plus superflu que ton moi, car en t'occupant de ton moi, tu t'éloignes de Dieu. (Sayd Abu Said)

Ni Ma terre ni Mon ciel ne Me contiennent, mais Je suis contenu dans le coeur de Mon serviteur fidèle. (Hadith)  

Si le connu disparaissait, la connaissance apparaîtrait. (Ibn’ Arabi)



O Soufi si tu purifies le miroir de ton coeur, une porte s'ouvrira à toi. Le rayonnement de Dieu brillera sur toi. (Ibn Arabi)

Celui qui se connait soi-même, connaît son Seigneur. (Hadîth)

La Seigneurie Divine comporte un secret et ce secret c'est toi-même. (Sahlat-Tostari)

Le soufi est celui qui ne voit dans les deux mondes rien d'autre que Dieu. (Shibli)

Le prochain, le voisin, le compagnon sont tous Lui ! Sous les haillons du mendiant et la pourpre du roi, c'est Lui. (Jami)

Si tu cherches l'union avec Dieu, ne tourmente le coeur de personne. (Baba Farid)

Vous cherchez votre propre bonheur et je vous dis qu'une telle chose n'existe pas. Le bonheur n'est jamais votre : il est lorsque le moi n'est pas. (Nisargadatta)

Ne connaître que les Ecritures, c'est ne rien connaître. Connaître c'est être. (Nisargadatta)

L'homme réalisé connaît ce dont les autres ont simplement entendu parler, mais n'ont pas l'expérience. (Nisargadatta)

Quand l'océan des pensées est agité par le vent du désir, il ne peut reflèter Dieu. (Ramakrishna)

Pour être libre dans le monde, il faut être mort au monde. (Nisargadatta)

Le renoncement est pure gnose et non la robe ocre ou le crâne rasé. (Ramana Maharshi)

 

La vie spirituelle n'est possible que pour celui qui sait être patient. (Mata Amritanandamayi)

Si le Soi est réalisé, le monde cesse d'apparaître comme une réalité objective. (Ramana Maharshi)

Le monde et le mental apparaissent ensemble et disparaissent ensemble. (Ramana Maharshi)

Quand l'ego meurt, toutes les difficultés cessent. (Ramakrishna) 

L'ego n'est qu'une ombre, une obsession et une illusion. Toute vie est Une - et c'est toi-même. (Swâmi Ramdas)

 

Tu peux discourir souvent sur le Soi ou écouter différents livres sacrés, tu ne trouveras la paix que par l'oubli de tout. (Astravakra Gîtâ)

L'ignorance de la Réalité, c'est prendre l'impermanent, le malheur, ce qui n'est pas le Soi, pour le permanent, le pur, le bonheur, le Soi. (Yoga Sutras)

Si le mental demeure en paix dans l'Un, les vues duelles disparaissent d'elles-mêmes. (Sin Sing Mei)

Heureux ceux qui ont le coeur pur, car ils verront Dieu. (Sermon sur la montagne)

Jésus a dit : Quand vous ferez le deux Un, vous serez Fils de l'homme et si vous dites : montagne, éloigne-toi, elle s'éloignera. (Evangile selon Thomas)

Qui ne désire rien possède tout. Qui désire tout n'a, en vérité, encore rien reçu. (Angelus Silesius)

Le Ciel est en toi. Arrête, où cours-tu donc, le Ciel est en toi ; et chercher Dieu ailleurs, c'est le manquer toujours. (Angelus Silesius)

Tout se fait par amour. J'ai compris que seul l'Amour guérit. (Sainte Thérèse d'Avilla)

Je suis sortie du monde grâce à un autre monde ; une représentation s'est effacée grâce à une représentation plus haute. Désormais je vais vers le repos où le temps se repose dans l'Eternité du temps. Je vais au Silence. (Evangile selon Marie)

 

Le véritable Silence est l'absence d'ego. (Ramana Maharshi)

Lorsqu'on réalise Brahman, plus rien ne peut être dit. (Mata Amritanandamayi)

Lorsqu'on considère tous les êtres à travers son propre Atman, et son propre Atman à travers tous les êtres, on s'est identifié à Brahman. (Annapurna Upanishad)

Renonce à toutes tes constructions mentales, sois d'humeur égale, emplis ton esprit de quiétude, et deviens un sage, qui a épousé le Yoga du renoncement, qui possède et la Connaissance et la Liberté. (Annapurna Upanishad)

 

Celui qui sait voit Dieu partout ; l'ignorant voit le monde dans sa diversité et souffre comme l'enfant imaginant que son ombre est un fantôme. (Yoga vasishtha)          

   

Quoi que je regarde, je ne vois nul autre que Toi. (Khwaja Mir Dard)

 

 Il n’y a qu’un seul péché – se détourner de Lui. Que chacun de vos actes, chacune de vos pensées soit devant Lui comme une fleur épanouie et il n’y aura plus de péché. (Dialogues avec l’ange)

Lui est silence. Lui qui est toujours avec vous. Son enseignement est aussi silence. Ce qui est silence ne peut être dénaturé. Ainsi, celui qui se cache derrière tous les mensonges ne peut s’y glisser. L’invisible ne peut être figuré, ainsi, Lui ne peut être défiguré. (Dialogues avec l’ange)

Seul celui qui est nu peut recevoir de Lui le vêtement de Lumière. (Dialogues avec l’ange)

   

     Le Seigneur Suprême est omniscient,Omnipuissant et Omniprésent. Depuis que je possède les attributs de Shiva, je suis identique au Seigneur Suprême. Avec cette ferme conviction, l'on devient Shiva. (Vijnâna Bhairava)

  

La Connaissance est l'Eveil. (Shivasutras) 

  On atteint le pouvoir Divin en réalisant l'Etre Pur. (Shivasutras)

  On atteint facilement l'état de Shiva, avec une Connaissance pure. (Shivasutras)

    La Divinité est Félicité éternelle de la non-dualité. (Nirvana Upanishad) 

      So'ham : Lui je suis. Identité suprême entre l'Atman et le Brahman. Est Paramahamsa qui a atteint cet état d'union. (Nirvana Upanishad) 

 

C'est en effet de la Béatitude que naissent tous les êtres. C'est par la Béatitude qu'ils subsistent, c'est à la Béatitude qu'ils retournent. (Taittiriya Upanishad)

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Les Chemins Du Bienheureux Seigneur Miséricordieux

        Extraits  de la Bhagavad-Gîtâ

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« Nombreuses sont Mes vies passées, et les tiennes aussi, ô Arjuna ; toutes Je les connais, mais tu ne les connais pas, ô fléau des ennemis.

Bien que Je sois le non-né, bien que Je sois impérissable dans Mon existence propre, bien que Je sois le Seigneur de toutes les existences, cependant Je repose sur Ma propre nature, et Je prends naissance par Ma propre Mâyâ.

Chaque fois que le dharma s'efface et que monte l'injustice, alors Je prends naissance. Pour la libération des bons, pour la destruction de ceux qui font le mal, pour mettre sur le trône la Justice,  Je prends naissance d'âge en âge.

Celui qui connaît ainsi dans leurs justes principes Ma Divine naissance et Mon oeuvre Divine, celui-là, quand il abandonne son corps, il n'a pas à renaître, il vient à Moi, ô Arjuna.

Délivrés de l'attraction et de la peur et de la colère, pleins de Moi, prenant refuge en Moi, beaucoup d'êtres purifiés par l'austirité de la Connaissance sont arrivés à Ma nature d'être.

Comme les hommes choisissent de M'approcher, ainsi Je les accepte en Mon Amour ; les hommes suivent de toutes manières Ma voie, ô fils de Prithâ.»

« Même si tu es le plus grand pécheur par delà tous les pécheurs, tu franchiras tout le mal tortueux dans la nef de la Connaissance.

Comme un feu attisé réduit son bois en cendres, ô Arjuna, ainsi le feu de la Connaissance réduit en cendres toutes les oeuvres.

Il n'est rien au monde qui soit égal en pureté à la Connaissance ; l'homme rendu parfait par le Yoga découvre cela dans le Moi, de Lui-même, avec le temps.

Celui qui a la foi, qui a conquis et maîtrisé son mental et ses sens, qui a fixé tout son être conscient sur la Réalité Suprême, celui-là atteint la Connaissance ; et, ayant atteint la Connaissance, il va rapidement à la Paix Suprême.»

«Parmi les vertueux qui se tournent vers Moi (le Divin) avec dévotion, ô Arjuna, il y a quatre sortes de bhaktas (adorateurs) : ceux qui souffrent, ceux qui cherchent le Bien dans le monde, ceux qui cherchent la Connaissance, et ceux qui M'adorent avec la Connaissance, ô Seigneur des Bhâratas.

Parmi eux, celui-là est le meilleur qui a la Connaissance, qui est toujours en union constante avec le Divin, dont la bhakti est toute concentrée sur Lui ; il a pour Moi parfait Amour et il  est Mon bien-aimé.

Nobles sont-ils, tous sans exception, mais celui qui a la Connaissance est en vérité Moi-même ; car pour son But suprême, il M'accepte, moi, le Purushottama, avec qui il est en Union. »

«Ceux  dont l'âme est grande, ô Pârtha, qui demeurent dans la nature Divine, ceux-là Me connaissent comme l'Impérissable, origine de toutes les existences, et Me connaissant tel, ils se tournent vers Moi d'un amour unique et entier.

Toujours M'adorant, persévérant dans leur effort spirituel, se prosternant devant Moi avec dévotion, ils Me rendent un culte en un constant Yoga.

D'autres encore Me cherchent par le sacrifice de la Connaissance et M'adorent en Mon Unité et en chaque être distinct et en chacune de Mes millions d'universelles faces.»

«Celui qui M'offre avec dévotion une feuille, une fleur, un fruit, une coupe d'eau - cette offrande d'Amour, venue d'une âme qui s'efforce, M'est agréable.

Quoi que tu fasses, de quoi que tu jouisses, quoi que tu sacrifies, quoi que tu donnes, quelque énergie de tapasya que tu déploies, de volonté ou d'effort d'âme, fais-en une offrande à Moi.

Ainsi tu seras libéré des résultats bons ou mauvais qui constituent les chaînes de l'action ; ton âme en Union avec le Divin par la renonciation, tu deviendras libre et parviendras à Moi.

Je suis égal en toutes les existences, nul ne M'est cher, nul par Moi n'est hai ; cependant ceux qui se tournent vers Moi avec Amour et dévotion, ils sont en Moi et Je suis aussi en eux

«Celui qui connaît en leurs justes principes ceci Ma souveraineté qui tout pénètre, et ceci Mon Yoga, s'unit à Moi par un Yoga qui ne temble pas ; on n'en saurait douter.

Je suis la naissance de toute chose, et de Moi tout émane pour se développer en action et mouvement ; comprenant cela, les sages M'adorent dans le ravissement.

Leur conscience pleine de Moi, leur vie entièrement donnée à Moi, s'illuminant les uns les autres, ne s'entretanant que de Moi, ils sont à jamais satisfaits et joyeux.

A ceux qui sont sont ainsi en Union constante avec Moi, et qui M'adorent en un délice intense d'Amour, Je donne le Yoga de la compréhension, par lequel ils viennent à Moi.

Par compassion pour eux, logé  en leur moi, Je détruis par la lampe resplendissante de la Connaissance les ténèbres nées de l'ignorance. » 

«Le Seigneur se tient au cœur de toutes les existences, ô Arjuna et Il les fait tourner et tourner montées sur une machine par le moyen de Sa Mâyâ. 

En Lui prends refuge, en toutes les voies de ton être et par Sa grâce tu parviendras à la Paix suprême et à la condition éternelle. 

Ainsi t'ai-Je exposé une connaissance plus secrète que celle-là même qui est cachée ; ayant pleinement réfléchi sur elle, agis comme tu le voudras. 

Et maintenant entends la parole suprême, la parole la plus secrète, que Je vais te dire ; tu es Mon bien-aimé intimement ; c'est pourquoi Je parlerai pour ton bien. 

Emplis de Moi ta pensée, deviens Mon amant et Mon adorateur, sacrifie à Moi, sois prosterné devant Moi, à Moi tu viendras, c'est l'assurance que Je te fais, car tu M'es cher. 

Abandonne tous les dharmas et prends refuge en Moi seul, Je te délivrerai de tout péché et de tout mal, ne t'afflige point. 

Cela, jamais tu ne devras le dire à ce qui est sans ascèse, à qui est sans dévotion, à qui ne se voue à servir ; ni non plus à qui Me méprise et Me rabaisse. 

Celui qui, avec la plus haute dévotion pour Moi, proclamera parmi Mes dévots ce secret suprême, sans aucun doute il viendra à Moi.»

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